Francoisgalvin - Qwice

Je vous présente aujourd'hui notre dernier article de blog qui explore les liens sulfureux des méthodes de gestion des risques liés à l'investissement à crédit. Au delà d'un simple

Francoisgalvin - Qwice 2024

Je vous présente aujourd'hui notre dernier article de blog qui explore les liens sulfureux des méthodes de gestion des risques liés à l'investissement à crédit. Au delà d'un simple aspect financier, c'est symptomatique de notre rapport au monde, au hasard et à l'avenir. <p>Connaissez-vous le point commun entre les gourous de l'investissement locatif et les grandes banques ?</p><p>On ne s'y attend pas vraiment ... 💥</p><hr /><p></p><p>De prime abord, ce sont deux mondes que tout oppose ou presque.</p><p></p><p>Pourtant, à y regarder de plus près, ils utilisent la même méthode de gestion des risques 🔎.</p><p></p><p>Et dans les deux cas, c'est problématique.</p><hr /><p></p><p>D'un coté, ceux qui vantent les mérites de la construction d'un patrimoine rapide en multipliant les opérations d'investissement locatif à crédit (via les fameux "cash flow positifs") 🤑.</p><p></p><p>Bon, ils sont quand même moins nombreux depuis que les taux sont remontés 😅</p><p></p><p>Ils mettent en avant la diversification des locataires comme moyen diminuer le risque d'impayé.</p><hr /><p></p><p>De l'autre, les grandes banques, dont le métier est d'octroyer des prêts 🏦.</p><p></p><p>Elles arbitrent quotidiennement le risque lié à leurs engagements vis à vis de leurs fonds propres.</p><p></p><p>Plus elles peuvent octroyer de prêts sans engager de fonds propres supplémentaires, plus elles gagneront d'argent 💶.</p><hr /><p></p><p>Bien que ces deux acteurs fonctionnent en miroir, l'un faisant appel au crédit, l'autre les octroyant, la méthode présentée pour gérer les risques liés à l'effet de levier (le crédit) est le même : diversifier les opérations 🏘.</p><p></p><p>Or, le risque opérationnel et le risque de crédit sont très différents.</p><p>Ils ne dépendent pas des mêmes facteurs (notamment les taux d'intérêt).</p><p>Surtout, ils n'engagent pas les mêmes montants (les crédits s'amortissant généralement sur une durée assez longue, plusieurs années de résultat opérationnel) 💸.</p><hr /><p></p><p>En conséquence, cette pratique (ou croyance) à la fâcheuse tendance a amplifier les cycles économiques.</p><p></p><p>Quand tout va bien (expansion économique, taux d'intérêts réels bas, ...) on multiplie opérations et crédits. Tout le monde est gagnant 📈.</p><p></p><p>Quand tout va mal (augmentation des taux d'intérêt, récession, ...), nombre de crédits ne sont plus remboursés, les risques opérationnels augmentent.</p><hr /><p></p><p>Et en général, cela débouche sur une crise financière avec une banque qui demande à être recapitalisée puisque sa stratégie de gestion des risques par la diversification n'a pas fonctionné et qu'elle risque la faillite 📉.</p><p></p><p>Au niveau de l'investisseur qui a multiplié les opérations, lui ne sera pas "recapitalisé". Enfin si, mais avec un coût important : la perte potentielle du patrimoine constitué et le surendettement.</p><p></p><p>Dit autrement : retour à la case départ, mais avec un sacré handicape pour refaire appel au crédit un jour ⛔.</p><p></p><p></p><p>Pour lire l'article, c'est par ici 👉 https://eldorago.fr/blog/23521-diversification-et-effet-de-levier</p><p></p><p>Et pour vous abonner à notre Newsletter, c'est par là 👉 https://vu.fr/XXmn</p>

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