SLOG90 - Qwice

Episode 16 (final ?) : L'histoire sans fin ! Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le seizième épisode, qui est donc le dernier (?) épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'

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Episode 16 (final ?) : L'histoire sans fin ! Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le seizième épisode, qui est donc le dernier (?) épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'ont inspiré dans mon parcours, série baptisée : "Sur des épaules de géants...". Pour ceux et celles qui n'auraient pas la référence, je vous invite à lire le post long de l'épisode 0 qui sert d'introduction : https://qwice.com/Point/NQmOo_lhGWw4fX Bonne lecture à vous ! 😉 <h1><strong>Sur des épaules de géants…</strong></h1><h2><strong>Episode 16 (final ?) : L’histoire sans fin !</strong></h2><hr /><p style="text-align:justify;">« Nous changeons tous. Quand on y réfléchit bien, nous sommes tous plusieurs personnes et cela tout au long de nos vies. Et ça, c’est très bien : on doit continuer à avancer tant que l’on se souvient des différentes personnes que nous avons été ! ». Cet extrait d’un discours prononcé par le Docteur dans la série « Docteur Who » (voir ce à quoi je fais référence ici : https://www.youtube.com/watch?v=AevkytVJfbM ), c’est un peu ce que je ressens quand je mesure le chemin parcouru jusqu’ici.</p><p style="text-align:justify;">Entre le Sébastien qui est arrivé ici quand il avait 7 ans et demie et celui de maintenant qui, d’ici 1 an ou 2, retournera s'installer en Corse… que de chemin parcouru, que d’épreuves surmontées et surtout… que de changements ! Je n’ai pas tout raconté ici, il y a des événements assez rudes que, par moments, j’ai tu, et ce afin de me focaliser sur les géants. Mais c’est normal, quelque part, chacun a droit à son jardin secret.</p><p style="text-align:justify;">Également, les personnes que j’ai évoquées dans ces différents récits, elles m’ont aidé à me construire. Tous les « géants », tous ces gens que j’ai croisés sur mon chemin jusqu’à l’ouverture de mon entreprise, ce sont autant de personnes qui m’ont aidé à avancer et qui m’ont fait progresser jusqu’à me faire devenir ce que je suis aujourd’hui.</p><p style="text-align:justify;">A vous, géants et géantes dont j'ai parlé dans ce long récit… je voudrais vous dire "merci". Merci d’avoir, chacun (ou chacune) à votre manière, apporté une pierre à l’édifice qui a permis de construire et qui permet encore de consolider la personne que je suis aujourd’hui. 😉</p><p style="text-align:justify;">Vous m’avez appris des valeurs fondamentales, transmis des techniques, fait comprendre certaines choses qui, aujourd’hui, me permettent d’être qui je suis. Certes, je suis conscient que mon métier est atypique et que la plupart des parents s’étonnent quand je leur apprends que ce métier de professeur particulier est mon seul métier, que je n’ai rien d’autre à côté…</p><p style="text-align:justify;">J’aurais très bien pu décider, il y a 10 ans, quand j’ai fini mon poste de professeur remplaçant de continuer à me battre et de faire en sorte de devenir professeur titulaire un jour… j’aurais peut-être même fini par être admis au concours du CAPES à force de persistance. C’est sûr que j’aurais peut-être plus d’argent de côté que maintenant… mais serais-je vraiment plus heureux ?</p><p style="text-align:justify;">Je pense que non…</p><p style="text-align:justify;">Mon grand-père a passé sa vie entière à courir après l’argent et, au final, même quand il en a eu beaucoup à disposition, il ne l’a même pas utilisé pour se faire plaisir ou faire plaisir à son épouse.</p><p style="text-align:justify;">Il aura, par contre, passé bien du temps à essayer de faire se séparer mes parents, tout ça parce qu’il estimait que mon père n’avait pas un rang social assez prestigieux pour épouser sa fille, ma mère. Pour lui, il fallait que celui qui épouse sa fille ait beaucoup d’argent… peu importe si cela menait sa fille vers une relation malsaine. Alors, confrontés à cela et après avoir failli se séparer à cause de mon grand-père, mes parents ont décidé de partir loin… très loin… en Nouvelle-Calédonie et de m’emmener avec eux pour me protéger de l'influence de mes grands-parents.</p><p style="text-align:justify;">Mon père pensait pouvoir continuer sa carrière de grutier ici, mais considéré comme surqualifié par les employeurs locaux et malgré une lettre de recommandation du patron d’une grosse boîte de BTP française, il devra accepter de redescendre en bas de l’échelle… redevenir manœuvre puis, progressivement, arriver jusqu’au grade de chef de chantier.</p><p style="text-align:justify;">Mais qu’il fusse manœuvre ou chef de chantier, mon père a toujours tenu à montrer l’exemple et à beaucoup travailler… quitte à s’épuiser physiquement et à y laisser sa santé. L’argent qu’il gagnait, il faisait en sorte qu’il soit utilisé pour me garantir un bon avenir.</p><p style="text-align:justify;">Quant à ma mère, à défaut de pouvoir être guide ou bien formatrice ici, elle trouva tout de même des postes qui l’intéressaient. Je l’ai vu passer des heures dans son travail et s’investir à fond, quitte à ramener parfois du travail à la maison ou même à demander un coup de main à mon père quand l’idée impliquait un minimum de bricolage.</p><p style="text-align:justify;">Je l’ai vu passer beaucoup de temps à réfléchir à de nouvelles idées pour ses employeurs, s’épuiser à la tâche quitte à ramener du travail à la maison, tout cela pour si peu, voire quasiment pas de reconnaissance de la part de ses supérieurs… Mais elle aussi, l'argent qu'elle gagnait, elle faisait en sorte qu'il soit utilisé pour me garantir le meilleur avenir possible.</p><p style="text-align:justify;">Ne partageant pas la même vision de l’argent que mon grand-père et souhaitant une vie professionnelle meilleure que celle de mon père ou de ma mère, j’ai donc fait un choix il y a 9 ans : celui de devenir mon propre patron.</p><p style="text-align:justify;">Au début, j’ai fait la même erreur que mes deux parents pourtant : passionné par mon métier et voulant montrer l’exemple, je ne comptais pas mes heures et travaillait tous les jours (oui oui... même le dimanche) sans jamais m’arrêter.</p><p style="text-align:justify;">Mais, il y a quelques années, en raison d’une grosse migraine et du fait que j’aie dû interrompre un cours en plein milieu (je vous en ai parlé dans le dernier épisode), après être allé chez le médecin pour savoir de quoi il retournait, ce dernier m’a fait réaliser qu’il m’était aussi essentiel de me ménager, de me laisser des périodes de repos.</p><p style="text-align:justify;">C’est là qu’est venue la décision de faire mon tout premier voyage pour me faire plaisir… et mon premier choix se porta sur la Nouvelle-Zélande. Et depuis, j’ai décidé de renouveler la chose chaque année… et d'en faire une sorte de tradition.</p><p style="text-align:justify;">Pouvoir faire un métier que j’adore au quotidien et avoir la possibilité d’aider différentes personnes aussi bien comme professeur que comme bénévole, je pense que ce sont les plus beaux cadeaux que la vie pouvait m’offrir.</p><p style="text-align:justify;">Car même dans les moments plus sombres de ma vie, quand il m’arrive de me décourager et de me sentir mal ou nostalgique, je sais vers quoi regarder… vers ces géants, ces gens que j’ai eu la chance et l’opportunité de rencontrer dans ma vie quotidienne…</p><p style="text-align:justify;">Cependant, comme le disait Michel Polnareff à la fin d’une de ses chansons : « Je n’ai pas fermé le livre, ma vie est une histoire à suivre » (voir la chanson ici : https://www.youtube.com/watch?v=IBLXsGyBO3o )… Je n’aurais jamais fini d’apprendre et, dans ma vie, je rencontrerais certainement d’autres géants que ce soit ici, en Corse ou bien ailleurs. Cette histoire est donc, au final, une histoire sans fin tant que je suis en vie… Mais en attendant de pouvoir parler d'autres personnes que je considérerais comme des géants, ce long récit est terminé... pour l’instant !</p><p style="text-align:justify;">J’espère que vous aurez pris plaisir à le lire et que cela vous aura permis de mieux comprendre ce qui m’a permis d’en arriver là où je suis aujourd’hui. S’il y avait une seule chose à retenir de tout ce que j’ai pu vous raconter, ce serait ceci : « Vous aussi, vous pouvez y arriver ! » 😉</p><p style="text-align:justify;">Après tout, pour boucler la boucle, c'est bien aussi ce que dit la chanson "Mental" de Grand Corps Malade, chanson que j'ai utilisée dans mon introduction à ce récit : https://www.youtube.com/watch?v=IBSi17jWhqo 😊</p>

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