Utopies Réalistes Rutger Bregman <p>Bonsoir et Bienvenue dans les chroniques de Sae <3</p><p>C’est l’Automne, il fait moche, il pleut des cordes et le fromage à raclette à envahis les étals. Et c’est pour toutes ces raisons que ce soir, j’ai décidé de vous chroniquer un essai qui ne vous fera pas voyager, mais qui tâchera de vous mettre du baume au cœur.</p><p>Alors certes certains propos de cet auteur vont sans doute vous rappeler le programme du NFP, néanmoins, je tâcherais de résumer correctement chaque chapitre. Afin, peut être de vous donner des pistes de réflexion et aussi vous montrez d’où viens ce programme et en quoi certains points après avoir lu cet essai même si je ne le trouve pas exhaustif et j’aurais aimé qu’il soit plus étoffé.</p><p>Mais je m’égare, sans plus attendre commençons.</p><p></p><p><strong><u>Le retour de l’Utopie</u></strong></p><p>Dans ce prologue, l'auteur dit qu'en 200 ans la pauvreté à drastiquement baisser. En somme que si nous avons réussi à faire des choses qui d’un autre temps étaient des Utopies. Alors nous avons le pouvoir de continuer à faire avancer les choses avec de l’imagination.</p><p>Pourquoi il faut donner de l’argent à chacun ? </p><p>Ce chapitre ainsi que tous les autres jusqu’à celui qui évoque la semaine des 15 h sont un réquisitoire sur le revenu universel.</p><p>En tordant le cou à certaines idées reçu :</p><p>- Que donner de l’argent sans contreparties à des pauvres ne peut que les conforter dans la pauvreté en les habituant à toujours avoir Maman Etat derrière eux ?</p><p>- Que les pauvres ne sachent pas gérer leurs argents et c’est pour ça qu’ils sont pauvres.</p><p>- Ça coûterait trop cher et ça créerais une génération de paresseux.</p><p>Des idées reçues que nous avons tous et toutes entendu. Mais qui serait erronée d’après ce livre. En effet, donner un revenu de base pourrait à long terme éradiquer la pauvreté et aussi permettre de diminuer la criminalité, augmenter l’espérance de vie, l’alphabétisation.</p><p>Tout ça serait possible pour un coût inférieur à ce qui est dépensé actuellement pour « éradiquer la pauvreté ». </p><p>Mais alors pourquoi si ça serait si simple d’annihiler la pauvreté ce n’est pas fait ? Parce que la pauvreté rapporte de l’argent ! He oui… La pauvreté, le chômage, c’est un marché comme un autre.</p><p>Imaginer : plus de chômage, mais que ferais les milliers de conseiller de France Travail ? Et les associations proposant des ateliers plus chronophages les uns que les autres à des chômeurs qui ne demandent qu’à bosser ?</p><p>Toutes ces bonnes âmes pointeraient à leurs tours au chômage et ainsi de suite. Alors que d’autres solutions existent en plus du revenu de base.</p><p>Comme la semaine des 15h…</p><p></p><p><strong><u>La semaine des 15h</u></strong></p><p><em>Me croiriez-vous si je vous disais qu’au Moy</em>en Age nous travaillions beaucoup moins ? Et pourtant, c’est la vérité.</p><p>Nous n’avons cessé de travailler de plus en plus et pour quel résultat ? Ne serais ce pas plus intéressant de moins travailler ? Quels bénéfices pourrions-nous tirer de la semaine de 15 h ? Et bien…</p><p>- Déjà baisser notre empreinte en CO2 </p><p>- Diminuer les accidents de travail</p><p>- Le chômage</p><p>- Les inégalités</p><p>De plus, qu’on le veuille ou non nous serons obligées de songer à une réduction drastique de notre temps de travail. Que ce soit à cause du changement climatique :</p><p>Le Covid-19 nous a permis de voir qu’il était possible d’avoir une incidence sur notre empreinte écologique ou encore du sens que nous donnons à notre travail.</p><p>La crise que nous avons traversée, nous a permis de voir que peu de nos emplois sont essentiel et que beaucoup sont dans des bullshits jobs improductif et non essentiel.</p><p>Ce qui a aussi permis de relancer le débat de :</p><p>Pourquoi les jobs les plus essentiels sont si mal payer ? Notre monde n’irait pas mieux et avancerait pas plus vite si les jobs essentiels étaient mieux réénumérer ?</p><p>S'il était plus rentable d’être dans la recherche que dans le milieu bancaire ?</p><p>Toutes ces questions soulèvent les aberrations de notre système où il est mieux vu d’être trader qu'Aide-soignant.</p><p>Alors que l’un, s'il fait grève, n’impactera pas la société tandis que l’autre… Et bien, ça serait très rapidement un foutoir.</p><p>Pour finir, je vais venir au dernier chapitre de cet essai :</p><p></p><p><strong><u>Ouvrir les frontières</u></strong></p><p>Dans ce chapitre, l’auteur explique qu’il y a quelques siècles encore, il n’y avait pas de frontière et que l’émigration est une chance.</p><p>Qu’il est normal qu’une personne désire émigrer pour gagner plus. Même si ouvrir grand les portes seraient d’une débilité sans nom.</p><p>L’auteur conclus par la phrase suivante :</p><p>« La liberté migratoire n’est peut-être pas réalisable immédiatement, mais c’est un but auquel nous devons aspirer » Joseph Carens.</p><p><strong><em><u>Mon avis</u></em></strong></p><p>Cet essai ce lit très vite, mais j’ai été déconcerté par ce que j’ai lu qui m’a rappelé les idées de l’extrême gauche.</p><p>Pas que j’aille quoi que ce soit contre des idées aussi novatrices qu’elles soient pour peu qu’elle soient crédible, étayé et prennent en compte moult variable.</p><p>En somme, ce qui est écrit n’est pas idiot et tout ne doit pas être rejeté en bloc. Mais ça manquait de rigueur, on sent que l’auteur n’est pas un économiste, ni un anthropologue.</p><p>Toutes les données sur chacun de ces sujets n’ont pas été prises en compte et c’est vraiment dommage.</p><p>En bref, je dirais que ce livre est une introduction à des idées progressistes, mais en aucun cas un texte sur lequel on peut s’appuyer.</p><p></p>