Episode 13 : Après la pluie, le beau temps... Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le treizième épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'ont inspiré dans mon parcours, série baptisée : "Sur des épaules de géants...". Pour ceux et celles qui n'auraient pas la référence, je vous invite à lire le post long de l'épisode 0 qui sert d'introduction : https://qwice.com/Point/NQmOo_lhGWw4fX Bonne lecture à vous ! 😉 <h1><strong>Sur des épaules de géants…</strong></h1><h2><strong>Episode 13 : Après la pluie, le beau temps…</strong></h2><p style="text-align:justify;">Je vous l’ai dit au premier épisode de cette série : mes parents sont mes premiers géants. Et si j’ai eu l’opportunité de connaître la « géante » dont je vais vous parler ici, c’est grâce à l’action de ma maman !</p><p style="text-align:justify;">A l’époque, je donnais des cours particuliers mais plus pour « rendre service » à des connaissances de mes parents qu’autre chose. Au vu de cela et du fait que les connaissances en question étaient ravies de mon travail, ma mère avait bien essayé de me parler en me proposant de monter une entreprise de cours particuliers.</p><p style="text-align:justify;">Cependant, malgré tout ce qui avait pu m’arriver avant, je conservais encore l’idée d’entrer dans le monde de l’enseignement secondaire par la voie du privé. Comme je vous l’avais expliqué au dernier épisode, pour moi, donner des cours particuliers était quelque chose de « secondaire » et ne devait pas devenir mon métier principal. Et puis, gérer une entreprise… je n’y connaissais absolument rien, alors pourquoi me lancer là-dedans ? Cela semblait bien compliqué !</p><p style="text-align:justify;">Mais, paradoxalement, le métier de professeur dans le secondaire ne me plaisait plus tant que ça… il restait en moi des traces de ce que j’avais pu vivre en tant que professeur remplaçant. Aussi, je me réjouissais peu à l’idée de retrouver des environnements de travail similaires si un jour je redevenais enseignant !</p><p style="text-align:justify;">C’est d’ailleurs bien pour cela que je ne voulais plus être remplaçant et que je me dirigeais vers les concours pour être titulaire… je pensais alors que j’aurais plus de pouvoir pour décider de mon affectation. Seulement, alors que je m’étais inscrit aux concours du CAPES-CAFEP, du CAPLP et même de l’Agrégation externe de Chimie, ma mère discuta avec moi d’une association dont elle avait entendu parler lors d’une soirée à la Maison de la Femme.</p><p style="text-align:justify;">Cette association, alors antenne d’un réseau français associatif plus large, c’était l’ADIE Nouvelle-Calédonie. Elle aidait via un programme appelé à l’époque « CréaJeunes », les jeunes de 18 à 32 ans vivant en Province Sud, à rédiger un business plan sur 7 semaines, et ce, dans l’optique de créer une entreprise. De plus, la formation était gratuite… Comme j’obéissais à tous les critères pour rentrer dans ce dispositif, ma mère a alors remis l’idée sur la table d’une entreprise de cours particuliers avec cours à domicile et par vidéoconférence. </p><p style="text-align:justify;">Moi, je dois avouer que ça ne m’emballait pas plus que ça, mais face à l’insistance de ma mère, c’est plus la curiosité que la réelle volonté qui a fini par l’emporter. J’ai pris rendez-vous auprès de la responsable de cette formation et suis donc allé la rencontrer dans des circonstances un peu particulières ! C’est elle, la « géante » dont je vais vous parler aujourd’hui…</p><p style="text-align:justify;"><strong>Que s’est-il passé lors du premier rendez-vous avec elle ?</strong></p><p style="text-align:justify;">Ce premier rendez-vous aurait pu, en toute honnêteté, tourner très court. En effet, n’étant alors pas nécessairement motivé par le fait de rejoindre la formation, j’avais été assez négligeant… J’ai pris le bus bien trop tard et j’avais une heure de retard quand je suis arrivé devant le lieu de rendez-vous.</p><p style="text-align:justify;">Je me disais alors en moi-même : « Bon, ben, elle va me jeter avec une heure de retard ! ». J’y suis quand même allé et là, j’ai eu la surprise de constater, que la responsable de formation m’a tout de même accueilli et expliqué comment le dispositif fonctionnait.</p><p style="text-align:justify;">Pendant 3 semaines et demie, on se consacrerait uniquement à l’Etude de Marché. On aurait un à deux modules par jour avec, par-ci par-là, des ateliers « Business Plan » où on travaillerait ensemble sur nos projets sous la houlette de bénévoles de l’association qui viendraient nous assister et, en cas d’absence des bénévoles, on pourrait s’aider entre nous si on le souhaitait.</p><p style="text-align:justify;">On nous laisserait également des journées libres pendant cette période pour qu’on ait le temps de faire certaines démarches et d’interroger les personnes pour le questionnaire d’étude de marché. Un jury de mi-parcours aurait ensuite lieu pour faire un point sur l’étude de marché qui devait avoir été écrite pendant la période.</p><p style="text-align:justify;">Et puis, sur les 3 semaines et demie restantes, on se consacrerait à l’étude financière en profondeur. Une fois les 7 semaines du programme écoulées, on serait confronté à un jury de fin de formation qui reviendrait sur l’ensemble du Business Plan et puis, ensuite, ce serait à nous d’utiliser ce business plan pour l’améliorer avant présentation à l’ADIE et/ou aux banques dans l’optique d’une éventuelle demande de crédit.</p><p style="text-align:justify;">Pendant toute cette période et même plusieurs mois après, chaque personne de la promotion bénéficierait d’un suivi individualisé par un tuteur. Et, aussi, la responsable continuerait à suivre chaque porteur de projet jusqu’à 1 an après la formation et à prendre des nouvelles régulièrement sur l’avancement du projet.</p><p style="text-align:justify;">Une fois ce mode de fonctionnement expliqué, je dois avouer que j’ai été convaincu par les paroles de la « géante » et puis aussi, son enthousiasme pour la formation était communicatif. J’ai alors émis le souhait de rejoindre la prochaine promotion. Après avoir signé des documents confirmant mon engagement au sein de la promotion, elle a simplement ajouté : « Juste une dernière chose : le retard d’une heure comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne veux plus que cela se reproduise lorsque tu seras dans la promotion. ».</p><p style="text-align:justify;">J’ai acquiescé puis suis parti. A ce moment-là, j’avoue que même si la « géante » m’avait convaincu de rejoindre la formation, je gardais en tête l’idée de passer les écrits des concours de l’enseignement. Je ne m’en étais pas caché auprès de la « géante » du reste. Pour moi, ce projet était une sorte de « plan B », quelque chose que je ferais « en attendant de devenir un jour titulaire », et ça, elle l’avait accepté.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Que s’est-il passé lors de la formation à l’ADIE ?</strong></p><p style="text-align:justify;">Quand j’ai rejoint la formation, au fil du temps, mon rapport vis-à-vis de mon projet a progressivement changé !</p><p style="text-align:justify;">De prime abord, mais ça j’en parlerais plus au prochain épisode, le tuteur que j’ai eu fut exceptionnel et a contribué à faire fortement remonter ma confiance en moi et en mon projet.</p><p style="text-align:justify;">Ensuite, je dirais que les intervenants de la formation étaient tous bienveillants et souhaitaient nous voir mener à bien nos différents projets, ce qui m’a d’autant plus motivé.</p><p style="text-align:justify;">Et enfin, parmi les intervenants, la responsable de formation était celle dont j’aimais le plus les cours honnêtement. Elle <strong>se basait beaucoup sur les exercices, les jeux, les métaphores pour nous faire travailler ce qu’on devait voir avec elle</strong>. Aussi, elle était <strong>extrêmement bienveillante</strong> avec nous, savait <strong>trouver les mots pour nous remonter le moral</strong> quand on avait des coups de mou, nous disait que c’était <strong>normal d’avoir parfois des baisses de motivation</strong>, nous <strong>encourageait à donner le meilleur de nous-même et à ne pas baisser les bras</strong>…</p><p style="text-align:justify;">Une semaine avant la fin de la formation, j’ai reçu les résultats des différents concours de l’enseignement que j’avais passé : sans surprise, je n’étais pas admissible à l’Agrégation de Chimie, mais par contre, j’étais admissible au CAPES-CAFEP de Physique-Chimie ainsi qu’au CAPLP Maths-Sciences.</p><p style="text-align:justify;">Cela impliquait donc de prendre un billet d’avion aller-retour pour la France, de devoir de nouveau prendre un hébergement sur Paris centre pour les oraux du CAPES-CAFEP et puis, 2 jours plus tard, de devoir prendre un train pour Amiens avec hébergement aussi pour passer les oraux du CAPLP… </p><p sty