sae - Qwice

sae - Qwice 2025

Bonjour et bienvenue dans les chroniques de Sae !Honnêtement, je pensais pas du tout que j’aurais le temps d’écrire une chronique avant mon départ pour Paris.Mais disons que j’ai décidé de commencer et de finir un tout petit livre que j’avais acheté en même temps que la réécriture de 1984 par Sandra Newman à la librairie. Un livre petit (90 pages) pas simple à lire, mais je voulais le lire depuis quelque temps déjà et c’est désormais chose faite.Après avoir rangé les livres que j’ai pris à la bibliothèque et fait mon sac, je me suis attelée à la lecture de lettre au père de Franz Kafka qui est un classique de la littérature tchèque. RésuméDans ce livre, Franz rédige une lettre dans laquelle il relate tout ce qu’il reproche à son père. Mon AvisCe livre a été, je pense pour l’auteur une catharsis ainsi que pour énormément de lecteurs ce qui explique son succès.Pour ma part, je ne me suis pas reconnu dans ce livre même si certains traits et chose que Franz Kafka reproche à son père m’ont évoqué de brefs souvenirs. Ce livre, cette lettre ouverte peut sembler être aux premiers abords un étalage malsain de la vie privé de l’auteur, mais pour moi, je pense qu’il était nécessaire à l’auteur de publier ce texte afin de partir en paix.Et j’avoue sans honte que je suis triste que l’auteur n’ait pu de son vivant remettre cette lettre à son père, il n’est guère souhaitable même à son pire ennemi de partir avec des griefs aussi forts envers une tierce personne, si proche qu’elle soit.Cette lettre nous rappelle que nous sommes mortels et humains et que comme tout personne humaine, nous sommes vouées à faire des erreurs.Donc, certes, Franz Kafka a été dans ce courrier dur envers son père, mais ce courrier était nécessaire et j’espère de toute mon âme que toute personne touchée comme moi par cette lettre aura le temps et le courage de faire ce que Kafka n’a pas eu le courage de son vivant : parler, évoquer ces sentiments à bâtons rompus sans avoir peur de blesser l’autre.Afin de ne pas partir avec des rancœurs et des non-dits.Cette lettre est un défouloir pour l’auteur, mais aussi et avant tout une mise en garde : Nous ne sommes point éternels, donc ne partez pas avec des regrets.