Axllrx - Qwice

J’ai reçu une confession assez intéressante à développer. On m’a demandé mon avis sur la Prostitution. Alors je n’ai pas vraiment d’avis sur le principe... mais je ne supporte les jugemen

Axllrx - Qwice 2024

J’ai reçu une confession assez intéressante à développer. On m’a demandé mon avis sur la Prostitution. Alors je n’ai pas vraiment d’avis sur le principe... mais je ne supporte les jugements de valeurs et qu’on juge les autres sans les connaître. C’est pourquoi, j’aimerai revenir avec vous sur la définition du mot, son étymologie, et les raisons pour laquelle ça existe, et nous demander pourquoi ce terme est si problématique. Source image : le verrou - fragonard (1777) • La définition •Afin que nous commençons cet exposé sur la même base, allons regarder ce que le Larousse en ligne nous donne comme définition. Le larousse nous en donne deux. La première est « un acte par lequel une personne consent habituellement à pratiquer des relations sexuels avec un nombre indéterminé d’autres personnes moyennant rémunération. » La deuxième définition est plus littéraire, « il s’agit de l’action de prostituer, d’avilir, de dégrader quelque chose de respectable; la prostitution de l’art entre les mains de marchants. » • L’etymologie •Maintenant allons regarder l’étymologie du mot afin d’approfondir notre réflexion. D’après le dictionnaire de l’académie français le mot vient du latin prostitutio qui se traduit par profanation, prostitution. L’académie précise également qu’au XIIIe siècle le mot était utilisé dans le sens de « débauche » • le sens commun • D’après ces définitions, je ne vois pas de choses immorales à proprement parler. En revanche, ce qu’il rend la prostitution immorale ce serait plutôt les associations d’idées et les stéréotypes que la société diffuse. La première image que nous avons en tête quand nous entendons le mot prostitution, ne nous mentons pas, nous la devons aux blockbusters et au traffic de jeunes femmes qui sont vendu par un homme (ou une institution) pour des échanges sexuelles parce qu’elles n’ont pas le choix, parce qu’elles sont dans le besoin, elles subissent parfois un chantage ou elles sont vendues très jeune par leurs parents. Dans les pensées de la majorité de personne, la prostitution représente un manque total de respect et de liberté pour la femme qui est considérer comme un objet sexuel. Et du coup la dégradation de la pureté d’une jeune fille. Si vous pensez ça, je ne vais pas vous dire que vous avez tord, vous avez bien raison de ne pas fermer les yeux sur ces pratiques très immorales. Du moins où se trouve la morale dans ces cas là précis ? Car l’argent nest pas donné à la femme mais à son mac, ou l’homme qui l’a « possède » donc la notion de consentement que nous a défini le larousse est inexistant. Donc peut-on réellement parler de prostitution ? oui, car nous pouvons l’associer à la deuxième définition du Larousse. Toutefois est ce que c’est la prostitution ou le traffic d’humain qui est à pointer du doigt ? Puisque que dans ces affaires (a mon sens) l’immoralité est dans les viols que subissent ces femmes qui ont été dépourvues de leur liberté d’action et sont forcé à faire certains choses sous des menaces.• les autres cas de prostitution • En se contentant davantage sur la définition du dictionnaire et de l’académie, j’ai surtout en tête le livre autobiographique d’Emma Becker « La maison », où l’autrice nous narre son expérience dans une maison de close de Berlin. Elle nous raconte que les femmes employées sont toutes volontaires et managées par une femme. Que leurs clients sont des habitués qui recherchent du réconfort et parfois aussi une simple compagnie ou une partenaire de conversation. Nous pouvons également amener à l’explication les excorts. Dans ce cas là, ces vendeurs de charmes sont autant des femmes que des hommes, ce qui amène ma réflexion à la question du « genre » dans la prostitution. Si la prostitution est un travail du sexe, alors nous pouvons également ajouté les videos pornographiques, les films X, les magazines erotiques, les comptes mym, le téléphone rose… Si tout le monde y trouve son compte, pourquoi diaboliser et juger immoral les pratiques de ces personnes qui se plaisent dans ce qu’ils font. J’ai en tête des noms comme Clara Morgane qui tournait avec son chéri de l’époque, le couple pellissard qui sont quotidiennement menacé de se faire enlever la garde de leurs 9 enfants, Emma Paris qui se fait harceler car elle est fière de son corps… N’oubliez pas que dans les années 70 a eu lieu la révolution sexuel où nos aînées se sont battues corps et âmes pour faire comprendre que non un rapport sexuel n’est pas uniquement synonyme de procréation ou uniquement destiné au plaisir masculins. Le sexe n’est ni sale ni tabou. c’est naturel et quelque chose d’humain (et d’ailleurs pas que humains, étant donné que nos amis les animaux ont également ce besoin, cette pulsion, et je ne pense qu’ils aient eux aussi cette pression de se reproduire) • conclusion • Pour conclure ce long post, je vous pose cette question, est ce que le problème ne serait ce pas simplement l’argent ou le pouvoir du patriarcat sur nos esprits avec cette pression que nous avons autour du sexe et de ce réarmement démographique. Et également cette idée que la femme doit rester pure jusqu’au prince charmant allongé sur un tapis de fleurs sous une cloche en verre ? (Oui c’est une très longue question) • mon avis • Je pense sincèrement qu’il faudrait davantage connaître les termes que nous utilisons avant de nous faire un avis aussi tranchant, et ainsi juger la vie de personne qui est totalement aux antipodes de la notre et qui nous ont absolument pas demandé notre avis sur le sujet. Chacun gagne sa vie comme il l’entend, qui sommes nous pour la juger. La morale n’a rien à voir dans ce sujet, il s’agit à mon sens que la tolérance que nous avons à accepter ce qui est différent de nous. En soit, je n’ai pas réellement d’avis sur la prostitution, et le livre de Emma Becker m’a ouvert l’esprit sur les raisons de cette femme a vendre son corps aux hommes dans ce désir charnel. Je trouve cela courageux d’avoir des rapports avec des inconnus, mais chacun sa vision de la vie et du travail tant que personne n’est forcé ou contraint à faire des choses qu’il ne veut pas.