Et pour mon premier post sur qwice post-beta, je vous présente l'immobilier fractionné ! <p>On les appelle briques, blocs ou encore immobilier fractionné ... 🏠 <br />Mais de quoi s'agit-il ? <br /><br /></p><hr /><p><br />Portés par certains acteurs médiatiques et un engouement du public, ils se sont auto-définis comme proposant des investissements immobiliers fractionnés ➗.<br /><br />Mais investir dans une foncière ou dans une SCPI, n'est-ce pas également investir en immobilier fractionné ?<br /><br />D'une certaine manière oui, mais ces plateformes proposent quelque chose de différent : investir non pas dans un "panier" de biens immobiliers différents, mais dans un seul bien, parfaitement identifiable 🔎.<br /><br />Et en plus, à partir de quelques euros, ce qui rend ce type d'investissement beaucoup plus accessible que les SCPI ou les foncières.<br /><br />Mais alors, qu'est-ce que cela cache 🧐?<br /></p><hr /><p><br />Tout d'abord, des placements qui sort(ai)ent du cadre régulé par l'AMF. Plus précisément, il utilis(ai)ent un type de contrat commercial qui n'est pas considéré comme un instrument financier (tel qu'une obligation par exemple) : le contrat de royalties (ou de redevance).<br /><br />Il s'agit d'un contrat commercial qui permet à l'acheteur du contrat de bénéficier d'un pourcentage du chiffre d'affaires d'une entreprise, pour une certaine durée, moyennant paiement d'une somme préétablie. Mais pas d'être propriétaire de quoi que ce soit ⛔.<br /><br />Si vous créez une société dont l'unique but est d'acheter, de gérer puis de vendre un bien immobilier, il ne vous reste plus qu'à émettre des contrats de royalties sur son chiffre d'affaires (futur c'est encore mieux), et le tour est joué.<br /><br />Vous avez un simili instrument financier immobilier exempté des couteuses obligations imposées par le régulateur 🤑.<br /><br />Enfin, pour que ça marche sans accroc, encore faut-il passer sous son radar. Car le plus gros acteur (Brick.co) a été contraint de modifier ses contrats de royalties pour les transformer en obligations (et entrer dans le cadre régulé du Crowdfunding).<br /></p><hr /><p><br />Plusieurs choses m'interpellent :<br /><br />1️⃣ Le nombre d'investisseurs qui ont investi au travers d'un contrat de royalties sans savoir qu'ils n'étaient propriétaires de "rien" (enfin d'un chiffre d'affaires hypothétique qui implique une confiance sans faille envers le gérant). <br />Bien que la recette faible ticket d'entrée + promesse de rendement juteux, ça fonctionne toujours.<br /><br />2️⃣ La régulation a posteriori de l'AMF, qui a substitué de facto les obligations aux royalties, alors que le fonctionnement n'est pas vraiment le même. <br />Surtout, en tant que contrat commercial, les royalties offrent une belle opportunité d'enrichir l'éventail de solutions de placement en bénéficiant d'une imposition différée sur les revenus générés. <br />Car la somme investie ne correspond pas à l'achat d'un actif mais à une créance. En conséquence, l'imposition sur les revenus générés n'intervient qu'une fois qu'ils ont dépassé le montant investit.<br /><br />J'aurais aimé voir cette piste explorée car tout ne me semble pas à jeter dans ce modèle !</p><hr /><p></p><p>Pour ne rien rater de mes publi, vous pouvez vous abonner à notre Newsletter : https://vu.fr/XXmn</p>