Deus In Machina - Qwice

J'ai une annonce à faire, à qui veut l'entendre !

Deus In Machina - Qwice 2024

J'ai une annonce à faire, à qui veut l'entendre ! <p style="text-align:justify;">J'ai pour haute ambition, maintenant que je suis installé sur Qwice avec une petite base de 80 abonnés (merci à eux), de faire découvrir le cinéma au plus grand nombre. Enfin, pas tant "le" cinéma que le cinéma que j'aime, celui qui m'intéresse et qui est parfois très méconnu du grand public. Je sais que sur les réseaux sociaux, ce sont naturellement les blockbusters qui l'emportent (et c’est normal, ils sont fait pour), néanmoins j'aimerais participer, à mon humble échelle, à une sorte de petit contre-pouvoir au cinéma dominant, et à la culture dominante sur Internet, à savoir la "pop culture", celle fondée sur la contre-culture devenue culture dominante, celle de la culture geek notamment. Non que je la méprise, au contraire : je lui dois beaucoup, voire tout ; mais il faut aller voir ailleurs, plus loin.<br /><br />J'écris sur des films, et je continuerais de le faire : je ne cherche pas à montrer des films qui vous permettront de briller en soirée ou de passer pour plus intelligent en le citant sur vos copies, mais des films qui sont susceptibles de toucher, d'intéresser, d'émouvoir, de questionner. Des films qui ne sont pas là pour faire passer l'assoupissement pour de la rêverie, qui ne sont pas là pour fidéliser une audience à une série de "produits culturels" à but lucratif, mais bien des œuvres d'art, qui s'expriment dans le langage mondial du cinéma.<br /><br />Car ce que j'aime le plus avec le cinéma, c'est que chaque film est unique : chaque film est une petite singularité, qui mérite en soi d'exister et d'être vu. Un film n'est jamais une perle, bien ronde et bien lisse : il est une pierre précieuse, de taille, de matériau, de composition, de forme et d'éclat différent (mes connaissances en joailleries sont limitées). Et ne croyez pas que je ne suis qu'un élitiste dédaigneux méprisant les films à gros succès ; la plupart, je ne es regarde simplement pas, et je n'ai pas franchement les moyens d'êtres élitistes.</p><p style="text-align:justify;">Cela dit, voici ce que je propose : je galère souvent à trouver mes films en bonne qualité et en français ; je passe des heures, parfois des jours à les télécharger. Et, souvent, je les supprime, car pas de place. Mais il en est que je n'ai jamais supprimé, et que j'ai placé sur un Google Drive personnel. J'ai donc eu l'idée de faire un deuxième Google Drive, public, destiné à partager les films que je possède en numérique, afin de véritablement partager le cinéma. Non pas seulement les références, mais les œuvres elles-mêmes. <br /><br />Voici donc le lien : <br />https://drive.google.com/drive/folders/1DP-kzWngOg1PHzr9QdsAHNWSnIbRRVmr?usp=drive_link<br /><br />Pour le moment, il y a sept films, tous différents et de pays variés, certains plus connus que d'autres. Sans ordre particulier :<br /><br /><br /><em>Taxi Téhéran</em>, film iranien de 2015, interdit sans son pays, réalisé par Jafar Panahi, un faux documentaire sur un taxi traversant la capitale d'Iran, laissant entrevoir plusieurs portraits du peuple iranien. Un film drôle, touchant, sincère, et vrai.<br /><br /><br /><em>Le Salaire de la Peur</em>, de Henri-George Clouzot, un film français de 1953, dans lequel Yves Montand joue un camionneur qui, pour s'extraire de sa condition misérable et quitter l'Amérique latine, accepte un travail dangereux, celui de faire parvenir une cargaison de nitroglycérine à plusieurs centaines de kilomètres dans un camion, avec tous les risques de la nitroglycérine. Mon film français préféré, avec un suspense qui met à l'amende David Fincher (déso pas déso).<br /><br /><br /><em>The Act of Killing</em>, un documentaire de 2012 de Joshua Oppenheimer qui interroge les responsables des massacres de communistes en Indonésie de 1965, des décennies après les faits, en leur laissant la pleine de liberté quant à la manière de narrer leurs sordides exploits.<br /><br /><br /><em>La Strada</em>, un drame italien de 1954, un film du très grand Frederico Fellini mais pas de ses plus connus (il a notamment fait La Dolce Vita), narrant la triste relation entre Zampano, un forain rustre, et Rosa, son assistante embarquée avec lui par nécessité. <br /><br /><br /><em>Time and Tide</em>, un film Hong-kongais datant de 2000, qui ouvra notre millénaire par un spectacle d'action brillant et méticuleux. Tsui Hark, le réalisateur, est un surdoué surinspiré, et son cinéma a beaucoup appris à Hollywood. <br /><br /><br /><em>Apocalypto</em> : réalisé par Mel Gibson, c'est une œuvre violente sur la chute de la civilisation maya, dans un film de poursuite dans la lignée directe de <em>Predator. </em>On y suit Patte de Jaguar, qui après une attaque dans son village sera emmené en sacrifice par d'autres mayas, mais s'en tirera grâce, ironiquement, à la cupidité des dirigeants. <br /><br /><br /><em>L'Oeuf de l'Ange </em>: un film d'animation japonais, un de mes films préférés, jamais sorti en salle mais seulement en DVD, chef d'oeuvre oublié de l'illustre Mamoru Oshii. Celui-ci, je ne peux pas vraiment le résumer, car après cinq visionnages, je ne sais pas encore ce qu'il raconte exactement, mais il dépeint un monde malade, profondément malade, au bord de sa chute. <br /><br /><br />Je n'ai plus qu'à laisser qui veut bien les découvrir. J'ai encore de la place pour ajouter un film, mais il est probable que, dans un futur plus ou moins proche, je les renouvelle, c'est-à-dire que j'en enlève un pour en mettre un autre (ce n'est pas mon Drive perso, je l'ai fait pour cette occasion). Cela permettra de faire découvrir des films, toujours plus de films.</p>

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