Floriane Zagar - Qwice
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » Cette citation, qui renvoie à l’un des aphorismes cités par Jacques Rouxel dans son œuvre majeure, les Shadoks, fait écho à un
Floriane Zagar - Qwice 2025
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » Cette citation, qui renvoie à l’un des aphorismes cités par Jacques Rouxel dans son œuvre majeure, les Shadoks, fait écho à une explication des plus rationnelles : le biais de complexité. Alors, je vous propose d’aller pomper un peu plus profond pour comprendre de quoi il retourne. Les biais cognitifs, comme le biais de complexité, sont des raccourcis mentaux que notre cerveau utilise pour traiter... ...rapidement les informations. Ces biais sont souvent inconscients, mais ils influencent la façon dont nous percevons les situations et prenons des décisions.<br /> <br /> Le biais de complexité se base sur la croyance que les choses compliquées sont préférables aux choses simples. <br /> Nous accordons souvent plus de crédit aux solutions complexes, car nous associons la complexité à une forme de sophistication ou de savoir important. Les choses simples ne sont pas dignes de confiance pour notre cerveau.<br /> <br /> « C’est la marque d’un charlatan que d’essayer d’expliquer des choses simples de manière complexe, et la marque d’un génie que d’expliquer des choses compliqués simplement. » rappelait à juste titre le physicien américain Richard Feynman.<br /> <br /> Ce constat rappelle que le biais de complexité existe aussi en communication. <br /> Une personne qui ne maîtrise pas son sujet va souvent essayer de l’habiller de jargon technique, de termes alambiqués afin de perdre son auditoire, tout en se mettant en valeur. <br /> Alors qu’un sachant voudra avant tout se faire comprendre. Pour cela, il se mettra au niveau de son public et adoptera le vocabulaire le plus à même d’être compris par ce dernier.<br /> <br /> Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Parce que, parfois, complexifier un propos est paradoxalement plus facile que de le rendre simplement compréhensible.<br /> <br /> Pour finir comme l’on a commencé, avec Jacques Rouxel : “Je dis des choses tellement intelligentes que le plus souvent je ne comprends pas ce que je dis.” Décidément les Shadoks avaient tout compris ! 🤓<br /> <br /> Très bon début de semaine à toutes et tous.
