Dominique Gouron Murador - Qwice

"Moins de tuyaux, plus d’écosystèmes : repenser nos actions avec la biologie du vivant" (et faire des économies) Mon kif ? 🌿 Coordonner des stages d'initiation botanique et écolo

Dominique Gouron Murador - Qwice 2025

"Moins de tuyaux, plus d’écosystèmes : repenser nos actions avec la biologie du vivant" (et faire des économies) Mon kif ? 🌿 Coordonner des stages d'initiation botanique et écologie pour permettre à des gens très compétents dans leur domaine d’améliorer leur compréhension de la nature, qui fabrique les ressources dont nos sociétés ont besoin pour vivre, habiter, s’amuser, explorer la planète Terre. <p><strong>Une autre manière de voir les ressources</strong></p><p><strong><br /></strong>♻️ Il ne s'agit plus de seulement [sur]exploiter des ressources mais de les soutenir, et de les entretenir pour notre usage.<br /></p><p>Pour ça, il est nécessaire de changer de perspective afin de regarder autrement les projets.<br /></p><p>Ça nécessite de dézoomer du lieu de la ressource pour prendre en compte l'ensemble biologique qui en est à l'origine.</p><p></p><p><strong>Un exemple concret : la mare pédagogique</strong><br /></p><p>🪷 Une mare au fond bétonné laissée sans entretien depuis 5 ans, envasée jusqu'à 10 cm du bord, entourée d’une prairie humide recouverte de ronces.<br /></p><p>L’équipe avait défriché les ronces et noté la présence d’un amphibien sans statut de protection particulier.<br />Dans leur expérience, seule une espèce “suffisamment” en danger justifiait un périmètre et un plan de protection.</p><p></p><p>🌱 Leur proposition initiale : remplir manuellement la mare en période de sécheresse avec un tuyau depuis une source proche, planter des saules pour l’ombre et la litière.<br /></p><p>Mais… les amphibiens adultes vivent dans la prairie, voire dans la forêt plus loin.</p><p>Ils ne sont dans la mare qu’au moment de la reproduction.<br /></p><p>Donc, <strong>c’est parce que la prairie existe</strong> qu’on voit des grappes d'œufs et des têtards depuis la berge.</p><p></p><p><strong>Observer pour mieux comprendre</strong><br /></p><p>🔍 L'observation de la prairie et une identification grossière des ronces donnent des indices sur l’écologie du site,<br />comme la disponibilité en eau (réserve utile RU ou réserve facilement utilisable RFU).<br /></p><p>Le désherbage manuel progressif de la ronceraie oriente la suite des travaux à envisager.</p><p></p><p><strong>Une pédagogie vivante</strong><br /></p><p>✨ L’aspect pédagogique de la mare ne se résume pas à dégager les ronces et poser des panneaux.<br /></p><p>Les visiteurs ne cherchent plus une exposition figée, mais une <strong>expérience immersive</strong> que les écosystèmes rendent possible.</p><p></p><p><strong>Une pédagogie dépassée</strong><br /></p><p>🦴 L’ancienne pédagogie des “collections poussiéreuses” montrait les spécimens remarquables,</p><p>en laissant leur écologie comme un faire-valoir invisible.</p><p></p><p><strong>Place à l'écologie !</strong><br /></p><p>📚 Voici un mot-clé : <strong>niche écologique</strong>.<br /></p><p>C’est l’ensemble des conditions strictes qui permettent à une population ou une communauté d’accomplir ses fonctions :<br />produire, utiliser, stocker, communiquer, aménager, se soigner, s’amuser…</p><p></p><p>⚠️ Quand ces règles sont invisibles pour les aménageurs, on se retrouve avec une pompe et des tuyaux, là où la nature pouvait faire le travail.</p><p></p><p><strong>Mobilité et temporalité</strong><br /></p><p>🗺 Une niche écologique, c’est une position dans l’espace <strong>et</strong> dans les réseaux trophiques.<br /></p><p>Elle peut évoluer dans le temps, comme les migrations ou les déplacements vers les lieux de reproduction.<br /></p><p>Des batailles comme les trames vertes et bleues ou les opérations de sauvetage d’amphibiens nous rappellent cette <strong>mobilité</strong> à prendre en compte.</p><p></p><p><strong>Ce que j’ai apporté à l’équipe</strong><br /></p><p>✅ J’ai dézoomé de la mare au territoire des amphibiens et des oiseaux, sans discrimination de rareté.<br /></p><p>✅ J’ai apporté des éléments d’écologie sur les ronces :<br /></p><p>→ Celle aux fruits bleuâtres (Rubus caesius), féroce, supporte mieux les grandes variations hydriques des terrains inondables.<br /></p><p>→ Sa cousine aux baies noires (Rubus fruticosus), plus exigeante.</p><p></p><p>🌀 La présence de certaines ronces nous renseigne sur la vie du site… <strong>en notre absence.</strong></p><p></p><p></p><p><strong>Changer de perspective</strong><br /></p><p>✨ Ce changement de regard a relancé les observations et ouvert de nouvelles pistes,</p><p>plus confortables, moins techniques, et <strong>qui aident les milieux à retrouver leurs fonctions</strong> :<br />réparation, résilience, ressources naturelles ou pédagogiques.</p><p>Dominique Gouron</p><p>Le site de mon école: herboriste-en-ligne.fr</p><p>Svp parlez en dans votre entourage.</p><p>#epealpes</p><p>#ecopreneur Régénérer la planète et les humains</p>

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