Dans les années du 1er Empire, la mode masculine en France est imprégnée par la mode ve - Qwice

Dans les années du 1er Empire, la mode masculine en France est imprégnée par la mode vestimentaire anglaise. Bien que souhaitant des habits plus pratiques que tape à l'œil, ceux à la Cour se

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Dans les années du 1er Empire, la mode masculine en France est imprégnée par la mode vestimentaire anglaise. Bien que souhaitant des habits plus pratiques que tape à l'œil, ceux à la Cour se simplifient sans pour autant cesser d'être ornés. Le 1er Empire est une période qui s’étend de 1804 à 1815. La mode de cette époque se développe réellement en 1799 lors du consulat. Ce n’est qu’alors la mode verra un net assagissement avec un style à l’antique. La naissance de l’Empire fera renaître l’étiquette et le costume de cours sous la forme de la “Robe-Tunique” pour les femmes. Les Robes-Tuniques, de longues robes à taille haute, dotées d’une petite traîne qu’elles perdent toutefois en 1806. Elles possèdent un petit décolleté qui devient alors carré tandis que les étoffes employées ne seront plus exclusivement des tissus légers. C’est en effet, sous la gouvernance de Napoléon Ier et de son empire, qu’une l’entreprise de ranimer l’industrie lyonnaise sera imposée à la cour des soieries et les velours prendront le pas et cela dès 1808 qui seront sur les linons (Tissu fin et transparent, de lin ou de coton.) et les Mousselines (Tissu extrêmement léger et transparent en coton, originaire de la ville de Dacca, dans l'actuel Bangladesh). Ce n’est qu’en 1804 et d’abord sous la forme d’une petite brassière en toile que le corset apparaît. Il s’allongera avec notamment le Corset à la Ninon. Il est en réalité rapporté de la campagne d’Égypte par les soldats français en 1798 tout comme le châle cachemire qui devient l’accessoire indispensable et qui demeurera à la monde durant toute la majeure partie du XIXe siècle. Pour les hommes, le costume évolue peu et renonce aux extravagances du Directoire en perdant l’aspect négligé. Toutefois, quelques fantaisie se glissent notamment sur les gilets, notamment dans le choix des coupes et des matières. En 1804 on trouve aussi la mode des gilets superposés, qui peuvent être jusqu’à 4. On peut noter que l’habit dégagé, s’arrêtant au niveau de la taille, croiser au niveau de la poitrine et se terminant à l’arrière en deux longs pan est le plus porté vers 1804. Le pantalon lui est soit collant, soit très large, mais sera toujours rentré dans les bottes. Le commencement de l’utilisation des bretelles pour le maintenir en place se fait voir. Le chapeau haut-de-forme fait son entrée dans les accessoires dévolus à la vie en extérieur et permettant ainsi une distinction pour les hommes. L’habit civil lui peut être constitué d’une chemise en coton, d’un gilet, d’un pantalon qui peut être blanc ou coloré mais de taille haute, appelé accessoirement “culotte” et d’un frac (veste courte sur le devant et longue à l’arrière). Toutefois, le port du frac est codifié et ne se fait qu’en certains lieux et certaines occasions, le rendant ainsi plus proche d’un “habit d’apparat” que d’un réel “habit civil”. En 1815, avec la chute de l’Empire, on entrera dans une période de transition qui peu à peu, transformera les formes droites des robes en des formes plus amples tandis que la taille s'abaisse. C’est aussi à cette période que les “Passages Parisien” prendront de l’ampleur et deviendront peu à peu, un classique de la mode. Ses passages Parisiens restent toutefois un style architectural, mais mettrons en avant la mode Française.

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