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Episode 15 : Géants sans le savoir... Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le quinzième épisode, qui est l'avant-dernier épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'ont inspi

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Episode 15 : Géants sans le savoir... Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le quinzième épisode, qui est l'avant-dernier épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'ont inspiré dans mon parcours, série baptisée : "Sur des épaules de géants...". Pour ceux et celles qui n'auraient pas la référence, je vous invite à lire le post long de l'épisode 0 qui sert d'introduction : https://qwice.com/Point/NQmOo_lhGWw4fX Bonne lecture à vous ! 😉 <h1>Sur des épaules de géants…</h1><h2>Episode 15 : « Géants » sans le savoir…</h2>Tous les « géants » que j’ai croisés sur mon chemin jusqu’à l’ouverture de mon entreprise, ce sont autant de personnes qui m’ont aidé à avancer et qui m’ont fait progresser jusqu’à me faire devenir ce que je suis aujourd’hui.Et pour moi, une autre façon de rendre hommage à ce qu’ils ont accompli a été de tâcher au maximum de donner le meilleur de moi-même aux personnes que j’aidais. Qu’il s’agisse d’aider les deux porteurs de projet que je tutore actuellement au sein de PEPITE Nouvelle-Calédonie, de répondre aux questions que se posent certains clients ADIE sur les formalités administratives et comptables ou bien d’aider des élèves sur le plan scolaire… l’ambition n’a jamais varié d’un iota : il s’est toujours agi d’aider autrui.Ce processus ne se fit pas toujours à sens unique car, à certaines occasions, il s’est avéré que j’ai aussi appris des gens que j’ai aidé. Dans ces cas-là, on pourrait donc parler d’échange, voire même de partage plutôt que de transmission…Des personnes que j’ai aidées (ou que j’aide encore) et qui m’ont aussi appris quelque chose, je pourrais en citer beaucoup… Mais il me faut faire des choix et j’ai donc décidé de parler des deux porteurs de projet que j’accompagne en ce moment à PEPITE Nouvelle-Calédonie ainsi que d’un élève que j’ai eu pendant très longtemps et avec qui les cours réguliers ont cessé il y a 2 mois environ.Mes deux porteurs de projet à PEPITE NCSi je devais résumer le pourquoi de mon implication au sein de PEPITE… je dirais que ça faisait depuis 5 ans que je cherchais à y être tuteur bénévole au sein de et que, cette année, j’ai enfin réussi à intégrer le dispositif en tant que tuteur professionnel.Lors d’un « speed meeting » organisé par le pôle PEPITE NC, j’ai l’occasion de rencontrer 16 des 23 porteurs de projet que compte alors la promotion et, parmi eux, j’y vois une de mes anciennes élèves de cours particuliers avec un projet de coffee shop que j’estime intéressant. Pourtant, malgré cela, je me dis qu’il faut donner une chance à tout le monde et déciderait de suspendre ma décision à plus tard pour pouvoir choisir calmement, d’autant qu’il y avait alors nombre de projets intéressants dans le lot.Je prends alors quelques jours pour faire le tri entre les différents projets : écarter ceux pour lesquels je ne me sens pas d’aider et puis établir le projet à sélectionner sur la base de différents critères.Après avoir noté chaque projet, puis fait intervenir Condorcet et Borda (voir la vidéo de @P0nzly5K_DcPf_ pour comprendre ce que je veux dire ici : https://www.youtube.com/watch?v=npNXJJzbpJI ) pour lever les ex-aequo, j’établis donc une liste de 9 projets qui m’intéressent avec mon ancienne élève en tête de liste.Je fais donc part de cette liste de choix à la responsable du pôle PEPITE NC par mail, mais à ce moment-là, elle m’apprend que mon ancienne élève est déjà engagée auprès d’un autre tuteur professionnel. Puis, elle me propose, vis-à-vis de ma liste, de m’attribuer le 4ème projet vu que les 2 suivants avaient déjà aussi trouvé un tuteur professionnel chacun.J’aiderais donc un jeune homme avec un projet très intéressant sur la vente de fruits et légumes moches.Ce jeune homme, il n’a pas une vie simple… loin de là. Je ne peux pas trop vous donner de détails là-dessus, mais sachez juste une chose : avec toute la pression qu’il a sur les épaules, sans compter celle qu’il se met probablement pour son projet d’entreprise, je trouve qu’il a énormément de courage à revendre. Car, lui, à côté de son projet, il a un travail salarié et il est aussi le seul à pouvoir subvenir aux besoins de sa petite famille…Également, dans sa vie, il lui est arrivé des choses assez terribles… et il a traversé des épreuves similaires, si ce n’est pire, que celles que j’ai pu traverser moi-même. Ce projet, pour lui, ça représente l’espoir d’une vie meilleure en un sens… parce que son métier actuel est loin de l’épanouir et de lui convenir.En cela, il force mon respect et même mon admiration… Même si avec le temps, j’estime avoir endurci mon mental, lui en a un qui semble encore plus robuste que le mien au final, et c’est en ça qu’il m’apprend quelque chose ici. Il me confirme que, face aux plus terribles épreuves, on peut quand même s’en sortir.Après, comme tout le monde, il lui est arrivé d’avoir des bas et de décrocher à un moment et, en un sens, heureusement que nous sommes à deux tuteurs pour aider un même porteur de projet… cela nous permet d’être encore plus efficaces et de lui apporter une complémentarité de points de vue.Franchement, ce jeune homme, j’apprécie beaucoup de l’avoir et je suis content que son projet ait évolué en tenant compte des conseils que moi et ma collègue tutrice lui avons donné. Je le revois demain pour discuter de son projet pour la 3ème fois avec lui. 😊Mais, comme je vous l’ai dit, j’ai 2 porteurs de projet que je suis au sein de PEPITE… et la deuxième porteuse de projet que j’aide, depuis environ 1 mois désormais, figurez-vous que c’était celle que j’avais mis en tête de liste à la base… mon ancienne élève qui est aussi la nièce de ma professeure de Physique-Chimie de Terminale, professeure dont j’ai parlé dans l’épisode 5 de « Sur des épaules de géants… » (voir https://qwice.com/Point/p1eEMKZ70Fo_CA ).Je vous ai expliqué dans ce post-ci : https://qwice.com/Point/hdSSDUJAk2i6r7 dans quelles circonstances mon ancienne élève s’est retrouvée à me demander d’assurer ce rôle auprès d’elle.Honnêtement, connaissant le sérieux de mon ancienne élève, j’ai été choqué d’apprendre que son tuteur professionnel ne prenait pas la peine de la contacter ou si peu… à croire qu’il n’avait pas conscience de l’enjeu, du fait que sa porteuse de projet doive suivre obligatoirement un certain nombre de rendez-vous pour tout valider. Après, il était peut-être débordé, cela peut arriver…Mais j’estime que quand tu t’engages comme tuteur dans ce genre de dispositif, il faut au moins tenir ton engagement ou, au pire, si tu t’aperçois que certaines circonstances t’empêchent de continuer ta mission… tu en parles à la personne que tu accompagnes ainsi qu’à la responsable de PEPITE pour qu’elle puisse trouver un autre tuteur !Dans son cas, heureusement que la tutrice académique fut bien plus sérieuse dans le suivi et qu’elle a pu aider mon ancienne élève dans son projet, vu qu’elle est professeure de gestion dans mon ancien lycée. J’ai pu brièvement rencontrer sa tutrice académique à l’occasion d’une réunion entre tuteurs de PEPITE pour faire le point sur l’avancement.Une semaine après, j’ai vu mon ancienne élève en rendez-vous qui, en amont de ce rendez-vous, m’avait envoyé un long mail pour m’expliquer l’évolution de son projet ainsi que là où elle en était et ce qu’elle devait faire.Je lui poserais alors diverses questions vis-à-vis de certains points et l’amènerais aussi à réfléchir à certaines choses. Par exemple, à un moment donné, j’ai lu que mon ancienne élève voulait, pour les fruits et légumes, faire appel à des producteurs de Lifou ou de Koumac.Sachant que Lifou et Koumac sont assez éloignés de là où elle veut s’installer à Dumbéa (voir cette carte de la Nouvelle-Calédonie pour mieux comprendre ce qui a motivé cette observation de ma part : https://www.routard.com/guide_carte/code_dest/nouvelle_caledonie.htm ), je lui dis alors : « Mais pourquoi des producteurs de Lifou et Koumac uniquement ? »<p style="text-align:justify;&q