Il y a plus de vingt ans, je me suis intéressée à la pop cambodgienne d'avant 1975 grâce au groupe Dengue Fever. J'ai hâte de voir le documentaire sur YouTube, dont je découvre l'existence dans cet article. https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/au-cambodge-les-khmers-rouges-ont-tue-les-artistes-pas-leur-musique-20250423_HUKEUXM5SBAL7MYTUNVK3HAAIY/ <p>"<span>Une des très rares survivantes, la chanteuse Sieng Vanthy, raconte dans le documentaire qu’à la question sur sa profession posée par les militaires, elle avait répondu : </span><em>«Vendeuse de bananes frites.»</em><span> Un mensonge qui lui a sauvé la vie. Par une sinistre ironie, un des partis favorables aux Khmers rouges s’appelait Front uni national du Kampuchéa : le Funk."</span></p><p>"Les musiciens ont été tués mais leur musique a survécu. Outre les rééditions dont la bande-son de Don’t Think I’ve Forgotten, des groupes d’aujourd’hui s’inspirent de la pop cambodgienne d’avant le génocide. Le pionnier du mouvement a été le groupe Dengue Fever, créé au début des années 2000 par les frères Holtzman, deux rockeurs californiens qui découvrent la soul khmère lors d’un voyage en Asie."</p><p>"Le film est aussi disponible sur YouTube. Paris le découvrait en mars 2015, dans le cadre du FAME, festival de films musicaux à la Gaîté lyrique. Il fait partie ces jours-ci du programme de documentaires présenté au Forum des images à Paris, dans un cycle consacré aux 50 ans du génocide au Cambodge."</p><h6><strong><em>Qui se souvient du génocide cambodgien ?</em>, jusqu’au 4 mai au Forum des images</strong></h6>