Plutôt qu’un passage en conseil de discipline, voici une mesure qui vise à responsabiliser les élèves problématiques en leur imposant un travail d’intérêt général … en dehors de leurs heures de cours évidemment. Dans une société qui voit se développer le délitement civique, la disparition du respect et l’augmentation de la délinquance, cette approche, fruit d’un partenariat entre la Mairie et la direction département de l’EN, vise à faire... ...réfléchir. Il est vrai que sémantiquement, ces élèves vont découvrir ainsi la signification des trois termes composant leur sanction : - Travail (qu’ils ne pratiquent pas assidument le plus souvent), - Intérêt (au singulier, bien différent de ceux financiers auxquels ils aspirent), - Général (eux qui le plus souvent, n’œuvrent que pour leur propre personne). Cet acronyme pourrait aussi être celui d’une Tentative contre l’Impunité Globale, en cherchant à éviter l’exclusion, à une époque où l’inclusion tente de se manifester jusque dans l’écriture. Punition version XXIe siècle, après « les cent lignes à copier », les heures de colle ou encore les avertissements, elle se veut une alternative qui aborde la question du respect et de la responsabilisation mais aussi de la réparation. Il est vrai que la sanction de l’exclusion ne fait, le plus souvent, que déplacer le problème. Cette approche n’est pas nouvelle et fut expérimentée dans les années 2010 dans quelques établissements de la capitale ou encore à Belfort. Elle semble désormais avoir été adoptée sous le cieux ensoleillés de Nice. La nuance à apporter tient au fait que cette mesure est proposée (et non imposée) et ne peut se faire qu’avec l’accord des parents. Affaire à suivre…