LA LOI BRANDOLINI À l'ÈRE DE LA DÉSINFORMATION 📆11 janvier 2013 <p><span><strong>Le 11 janvier 2013, Alberto Brandolini énonce dans un tweet : "The amount of energy needed to refute bullshit is an order of magnitude bigger than to produce it." (La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des idioties est d'un ordre de grandeur supérieur à celle nécessaire pour les produire.)<br /></strong><br /><br />La loi de Brandolini, ou "Bullshit asymmetry principle", stipule qu'il faut beaucoup plus d'efforts et de temps pour réfuter des fausses informations que pour les créer. Cette idée fait écho à une déclaration de l'écrivain écossais John Arbuthnot en 1733 : "Le mensonge vole, et la vérité ne le suit qu'en boîtant". Les deux formulations soulignent l'asymétrie entre la rapidité de diffusion des fausses informations et la lenteur relative du processus de vérification.<br /><br />Une réfutation est toujours plus complexe à énoncer qu'une assertion car elle nécessite souvent une explication détaillée et nuancée. Pour déconstruire une affirmation fausse, il faut généralement aborder plusieurs aspects, fournir des preuves, et parfois même expliquer des concepts sous-jacents. Cette complexité rend la réfutation moins attrayante et plus difficile à comprendre pour un public non spécialisé. <br /><br /><br />◤<em>C'est valable aussi pour les carabistouilles tarabiscotées d'une dose de poudre de perlimpinpin 😉 ?... Bah nan, je vise personne en particulier 😳</em>◢<br /><br /><br />Du côté des réseaux sociaux, ceux-ci favorisent souvent la diffusion rapide de contenus provocants ou polémiques car leurs algorithmes sont conçus pour maximiser l'engagement des utilisateurs. Les contenus qui suscitent des réactions émotionnelles fortes, qu'elles soient positives ou négatives, ont tendance à générer plus d'interactions, de partages et de commentaires. Cette dynamique crée un environnement propice à la propagation rapide de fausses informations et de théories du complot, au détriment de contenus plus nuancés et vérifiés.<br /><br />La preuve doit donc être à la charge de celui qui affirme car cela permet d'éviter la prolifération d'affirmations sans fondement. En exigeant que celui qui avance une idée fournisse également les preuves qui la soutiennent, on réduit le risque de propagation de fausses informations. Cette approche encourage également une réflexion plus critique et approfondie avant de formuler une assertion, contribuant ainsi à élever le niveau du débat public. De plus, elle permet de contrer l'effet de la loi de Brandolini en imposant un coût initial plus élevé à la production d'affirmations, ce qui peut dissuader la diffusion d'informations non vérifiées.<br /><br /><br /><br />◤<em>Hey 🖐️, je suis Dominique Bousseau, alias b1001d. La mise en œuvre d'une collection de contenus divers tous publics prend un nouveau cap... au travers, entre autres, d'une base de données et d'un almanach.</em>◢<br /><br />Bing Image Creator</span></p>