Les sous vivants de Johan Heliot <p style="text-align:center;"><strong><em>Bonsoir et Bienvenue dans les chroniques Horrifique de Sae <3</em></strong></p><p></p><p>Comme d’habitude, j’écris cette chronique de nuit avec mon plaid sur les épaules et l’odeur du café froid au caramel que je viens de finir.</p><p>J’ai fini le livre que je vais présenter, hier matin après une nuit blanche. Pour ma défense, j’ai eu la désagréable surprise de voir que je n’avais plus de gaz. Donc j’ai dû aller me chercher à manger à la ville qui est… À 3km >< </p><p>Et qui dit petite ville, dit peu de transport le dimanche.</p><p>Donc j’ai dû faire une heure de marche à pied pour aller jusqu’au marché, craquer pour un livre d’Ito Ogawa (la librairie était ouverte et j’avais une heure et demie d’attente avant que le bus qui me dépose près de chez moi arrive.). Et prendre de quoi manger pour moi et un chaton qui devait revenir le soir même.</p><p>Après toute ces péripéties, j’ai fini sans honte dans mon lit à ronfler enrouler dans deux plaids et une couette.</p><p>Et là, je finis cette chronique sur un livre toujours dans le thème d’Automne Douceur de vivre.</p><p>Un livre dans le tableau est : LA DÉLICIEUSE MALAVENTURE DE SADIMA</p><p>Mot clès : Conte / Réécriture / Adolescence/Féminisme / Genre/Déconstruction</p><p style="text-align:center;"><strong><em>Résumé</em></strong></p><p>Dans un Univers Post Apocalyptique, le monde est divisé en tribut et est devenu hostile. Amin, chef d’une tribu, est capturé par un étrange robot en allant chercher de quoi nourrir son peuple.</p><p>Sa fille Soria part donc à sa recherche accompagner de son ami Selim.</p><p></p><p style="text-align:center;">Mon Avis</p><p></p><p>Tout d’abord, je tiens à souligner que c’est un livre jeunesse/adolescent. Donc, ayant atteint l’âge vénérable de 32 ans, je ne pense pas être la cible de ce roman.</p><p>Donc mon avis sera sans doute biaisé par rapport à celui d’une personne plus jeune. Mais passons, déjà, j’ai trouvé les personnages très caricaturaux la brute, l’intrépide, le rêveur, le fort. En somme, j’ai trouvé que les protagonistes et les Antagonistes n’étaient pas très travaillé et extrêmement nombreux. Donc l’auteur ne semble pas avoir eu de temps à consacrer à chacun d’entre eux (ce qui est normal, vu que le livre fait moins de 300 pages).</p><p>Au-delà de ça, l’auteur déroule son récit très vite, il n’y a aucun temps mort dans la narration. L’univers, le fonctionnement bien différent de notre société actuelle et le comment sommes nous arriver à un univers si hostile, chaud la journée, dangereuse de nuit à cause des « ferhoms ».</p><p>Rien n’est expliqué, mais on comprend grâce aux racontars (petites histoires racontées par Selim, l’archétype du rêveur un peu faible) certaines choses.</p><p>Néanmoins, même si les racontars apportent un peu de Lore, c’est vraiment peu par rapport à l’immensité du Monde créé par l’auteur.</p><p>Alors, oui, le roman se passerait dans un Paris futuriste Alternatif (certains éléments font que la ville est reconnaissable.), néanmoins de mon point de vue, j’aurais aimé que les personnages soient mieux introduits ainsi que les révélations en fin de livre.</p><p>Pour finir, je dirais que j’ai passé un bon moment même si je ne suis pas la cible. Mais j’ai été déçu, car pour moi, il y avait une excellente base. Après la fin, est ouverte, donc à voir si l’auteur va rester sur ces acquis ou tenter de changer sa manière de narrer.</p>