Violette - Qwice

Analyse du Mardi. Effet de surplomb de Gringe. Les paroles que j'analyse commencent à 1min30. https://www.youtube.com/watch?v=j17pqdJBwEs

Violette - Qwice 2024

Analyse du Mardi. Effet de surplomb de Gringe. Les paroles que j'analyse commencent à 1min30. https://www.youtube.com/watch?v=j17pqdJBwEs <p>[Couplet 1]</p><p><strong>“Moins j'manque d'espace, plus j'tourne en rond, le temps passé, j'le trouve tout l'temps long”</strong></p><p>Il exprime un sentiment d’enfermement en grandissant, une routine qui ne cesse de prolonger le temps, l’illusion d’avancer devient pénible et il désespère.</p><p>Introduction du champ lexical de l’univers avec “manque d’espace” au sens figuré. </p><p><strong>“Checke-le à l'endroit, ce monde est vaste, checke-le à l'envers, c'est un trou sans fond”</strong></p><p>Désignant que le monde, probablement multiplié par le facteur de temps, est immense. Il le décrit positivement dans un premier temps puis répète dans une vision négative. Le monde est tellement vaste que ça devient un trou sans fond, mettant en scène un sentiment de peur.</p><p>La répétition du terme “Checke-le” peut aussi montrer qu’il refuse de grandir et veut utiliser des termes de sa jeunesse pour se rassurer. Le jeunisme qu’il utilisera plusieurs fois afin d’avoir des points de repère dans cette souffrance intérieure. Faisant parallèle aux concepts dont il parlera dans la suite de la chanson.</p><p><strong>“J'fais du surplace, j'ai des visions, longue distance, nette et sans pixels ([Ouais ?])”</strong></p><p>Cette phrase a un double sens, en plus de dire qu’il n’avance pas. Il fait référence à des visions. Ces visions et le fait de refuser d’avancer sont liés à la schizophrénie de son frère, une maladie qui a paralysé le chanteur pendant des années. La seconde partie dit que malgré les années qui passent, il revoit toujours “nettement” et sans déni (pas de pixels), la perte de son petit frère dans ses démons.</p><p><strong>“Milliards d'étoiles, l'univers en expansion, juste un caillou où la vie ruisselle</strong><br /><strong>Un bled paumé dans une banlieue lointaine, là, tout aux confins d'une galaxie lointaine (Tu vois ?)<br />De tout en bas, on dirait une p'tite bille bleue suspendue dans le vide à une ficelle”</strong></p><p>Ayant introduit le champ lexical de l’espace dans sa première phrase, il arrive au moment où il démontre l’absurdité de la vie humaine. Ne comprenant pas le sens de sa vie et le monde qui l’entoure. Il préfère "rationnaliser" la futilité de l'existence humaine face à la grandeur de l'univers. Se moquant que les gens prennent ça au sérieux pour se rassurer.</p><p>Il introduit le champ lexical du contrôle avec la ficelle sur la terre.</p><p><strong>“Autant d'espace, fallait bien qu'je saute, j'ai l'mal de mer, c'lui du cosmonaute”</strong></p><p>Il ferme le champ lexical de l’espace en réutilissant le mot espace au sens figuré, mais dans l’ouverture et non la fermeture. Il inscrit le fait de sauter dans le monde comme une contrainte, il ne le fait pas de bon coeur mais par obligation. Introduisant les obligations sociales qui sont dans la suite du texte. Il mélange Espace et Mer, les deux étant inexploré par l’homme et profondément angoissant.</p><p><strong>“Et des vertiges, quand faut choisir ma place dans l'car<br />Mais moi, j'suis bien à ma place nulle part”</strong></p><p>Connexion logique entre Vertige est le saut. Après avoir introduit son obligation de vivre, il persiste sur le fait qu’il n’a pas sa place dans ce monde. </p><p><strong>“Des dates butoirs, et des open-spaces<br />Un canular pour huit milliards de Sims”</strong></p><p>Critiquant la condition humaine de notre société, la première phrase démontre le stress et l’angoisse que le travail représente pour lui. Ainsi que son “menfoutisme” avec son ton apathique. Il enchaine en faisant référence à un jeu vidéo où nous contrôlons des personnages n’ayant aucune volonté propre, exprimant le contrôle sociétal sur l'humain.</p><p><strong>“Assoiffés par l'odeur du sang et des clichés<br />Régis par des comportements téléguidés (tous, tous, tous)”</strong></p><p>Le sang et les clichés sont deux attaques envers la population. La première est celle où ils vont se divertir en regardant ou en faisant des actes violents, un pur plaisir sadique qu’on observe davantage à l’ère numérique. Le second appuie sur le fait que les gens n’ont plus la possibilité de réflexion et prennent tout pour acquis. La seconde phrase maintient que les gens ne le font pas avec leur volonté propre mais qu’ils sont conditionnés pour réagir ainsi. Refusant donc la misanthropie.</p><p><strong>“Tous atteints par le complexe d'Hermès”</strong></p><p>Il se distingue de la masse incapable de réflexion et agissant comme des automates en mettant un concept psychologique. Celui-ci décrit que tout le monde est régit par l'esthétique plutôt que le linguistique (J’ai vraiment simplifié le concept). C’est un livre de Charles Le Blanc.</p><p><strong>“On sait plus réfléchir en termes d'espèce”</strong></p><p>S’opposant à l’introduction de la philosophie et de la psychologique avec le complexe d’Hermès. Il pose une affirmation, celle que l’humain est incohérent par rapport à la nature. Étant une espèce sociale, il érige des sociétés mettant en avant l’individualisme. Démontrant qu’il ne cherche pas à raisonner mais à exprimer ce qu’il ressent.</p><p><strong>“Dépourvus de notre quête de sens<br />Les fils qui s'emmêlent, soudain, le vertige, celui du vide existentiel”</strong></p><p>La vie humaine n’a jamais eu de sens définis. Nous en cherchons constamment et nous nous perdons dans les réponses. Ne trouvant jamais le sens de la vie, nous faisons des crises existentielles. Il finit le couplet sur ce que la chanson veut raconter, il ne cache pas l’intention et l’avoue ouvertement.</p><p>[Refrain]</p><p><strong>“Rien n'est grave si plus rien n'a de sens (De sens, de sens)<br />Rien n'en a vraiment, non<br />J'ai contemplé son obsolescence (lescence, lescence)<br />Jusqu'à son avènement”</strong></p><p>Le refrain exprime ce qu’on le ressent quand on est en crise existentielle. Tout est absurde, rien n’a de but, et finalement la mort se produit.</p><p>[Pont]</p><p><strong>“L'ombre du soleil (Absurde)<br />L'argent de Dieu (Absurde)<br />Le recyclage de la renaissance, la hiérarchie des anges, les alliances en temps de guerre (Absurde)<br />Le chaos du néant (Absurde)<br />Un indien alcoolique<br />La serrure des portes du paradis<br />Le froid qui brûle la peau, aveuglé par l'invisible<br />Réflexion de l'amour<br />Nanana, nanana, nanana, nanananana<br />Nanana, nanana, nanana, nanananana”</strong></p><p>Il crée des oppositions plus ou moins claire. Je vais décrire celle qui sont les plus floues.<br />L’argent de Dieu est l’opposition entre ce qui est matériel et ce qui immatériel. Disant que la foi ne peut pas être palpable.<br />Le recyclage de la renaissance n’a pas de sens, vu que la renaissance est déjà un recyclage de l’Antiquité.<br />Le néant peut paraître chaotique alors qu’il est vide.</p><p></p><p>[Couplet 2]</p><p><strong>“Mieux vaut hiberner qu's'envoyer du plomb”</strong></p><p>Il fait le rapprochement entre la mort et l’hibernation avec comme seule différence, celui de vivre. Refusant de se donner la mort, il préfère continuer à errer sans aucun but et aucune envie dans le monde.</p><p><strong>“Tous pris au piège dans d'immenses circuits fermés”</strong></p><p>Nous sommes tous coincés dans la société et nous ne pouvons pas y échapper. C'est verrouillé et nous devons subir notre conditionnement qui est décrit comme un piège.</p><p><strong>“T'es pris d'vertige, effet de surplomb”</strong></p><p>Il répète, une énième fois, le mot vertige pour insister sur ce qu’il ressent. Ne trouvant aucune autre manière d’exprimer sa confusion dans le monde qu’un long et interminable vertige. L’effet de surplomb, étant le titre, exprime un choc cognitif des astronautes qui regardent la terre de leur propre yeux. Cet effet a des conséquences sur la psychologie de certains cosmonautes et décrit la réalisation, de voir physiquement, la boule bleue. Reprenant le champ lexical de l’espace, il montre une instabilité, il n’arrive pas à avancer même dans sa création.</p><p><strong>“Plonge dans l'inconnu, le paradoxe de Fermi<br />Celle de Gizeh, pyramide de Ponzi”</strong></p><p>Le paradoxe de Fermi est une question sur la vie extra-terreste. Malgré les probabilités dans l’univers, il se demande comment ça se fait que nous ayons encore jamais croisé d’autres êtres vivants.</p><p>Il enchaine avec les théories du complot sur la construction des pyramides, disant que c’est une absurdité et une arnaque en faisant référence à Ponzi, qui permet de s’enrenchir en profitant de la crédulité de ses compères. .</p><p>Donc la connexion logique est : Paradoxe de Fermi --&gt; Extraterreste --&gt; Théorie du complot avec les pyr

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