Je ne sais pas si vous êtes de ceux qui brulent la chandelle par les deux bouts ou si, au contraire, vous préférez faire des économies de bout de chandelle, mais il en est une qui tire son épingle du jeu : la bougie d'anniversaire, posée sur le gâteau du même nom. Alors permettez-moi de vendre la mèche et de vous expliquer d’où viennent ces deux traditions. Pour ce qui est du gâteau, la tradition remonte à l’Antiquité où Égyptiens, Grecs et Romains avaient... <p>...l’habitude de célébrer les anniversaires de manière symbolique.</p><p>Les Grecs, par exemple, offraient des gâteaux au miel en forme de lune pour honorer la déesse Artémis, la déesse de la lune. Celle-ci est ainsi à l’origine de la tradition des bougies.</p><p>Les Grecs disposaient une bougie sur le gâteau en l’honneur de la Lune et ils ajoutaient des cierges allumés autour du gâteau pour imiter la lueur des astres.</p><p>Leurs prières finies, ils soufflaient sur les bougies après avoir formulé un vœu. La fumée des bougies était destinée à atteindre les dieux afin d’exaucer leurs prières.</p><p>À l’arrivée du christianisme, ces traditions furent réservées à la seule célébration des Saints Patrons dont on portait le nom.</p><p>Puis au XIIIe siècle les Allemands reprennent la coutume en disposant une bougie pour chaque année de vie, et une supplémentaire pour symboliser la lumière éternelle. Chaque bougie devait alors être soufflée, à l’exception de celle supplémentaire que l’on devait laisser se consumer en entier.</p><p>Il faudra attendre le XVIIe siècle pour les protestants, et le XVIIIe siècle pour les catholiques, pour que gâteau et bougies d’anniversaire s’imposent pour les anniversaires de la naissance. Par la suite, la tradition devint quasi universelle et s’installa avec bonheur au sein de nombreux foyers de par le monde. « On peut répandre la lumière de deux façons : être la bougie, ou le miroir qui la reflète. » écrivait la romancière Edith Wharton.</p><p>Alors quel que soit votre choix, n’oublions jamais que nous pouvons tous nous enflammer pour une cause. Pour moi, c’est le partage de notre langue et de notre culture. Très bonne fin de semaine à toutes et tous.</p>