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UN PROCÈS QUI A MIS LE FEUX AUX POUD... BÛCHER 📆 9 janvier 1431

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UN PROCÈS QUI A MIS LE FEUX AUX POUD... BÛCHER 📆 9 janvier 1431 <p><span><strong>Le 9 janvier 1431, le procès de Jeanne d'Arc s'ouvre à Rouen devant une assemblée de religieux et de théologiens. Environ 120 personnes participent à ce procès présidé par Pierre Cauchon, évêque de Beauvais. Cette date marque le début d'une procédure judiciaire qui va durer plusieurs mois et se conclure par la condamnation de Jeanne.<br /></strong><br /><br />Les Anglais veulent absolument juger Jeanne d'Arc pour plusieurs raisons stratégiques. Leur objectif principal est de discréditer le roi Charles VII en montrant que son sacre était dû à une hérétique. Ils cherchent également à neutraliser la menace militaire que représente Jeanne, à affaiblir le moral des Français, et à justifier leur présence en France en se présentant comme les défenseurs de la vraie foi.<br /><br />Pierre Cauchon, l'évêque qui préside le procès, est un ecclésiastique français né en 1371 à Reims. Docteur en théologie et licencié en droit canonique, il est conseiller du roi d'Angleterre Henri VI et du duc de Bourgogne. Partisan du parti bourguignon et des intérêts anglais pendant la guerre de Cent Ans, Cauchon est convaincu de la culpabilité de Jeanne mais veut néanmoins un procès sans irrégularités pour éviter toute critique.<br /><br /><br />◤<em>😳 Ma main à couper, que Jeanne n'était pas coupable. Cochon qui s'en dédit 😉. Sinon suis-moi... tu ne risques pas grand chose 😊</em>◢<br /><br /><br />Le procès se déroule en plusieurs phases. Jeanne est interrogée à une quinzaine de reprises entre le 21 février et le 24 mars, parfois en public, parfois dans sa prison. Les questions portent sur ses visions, sa foi, et ses actions militaires. Le 27 mars, le procureur Jean d'Estivet présente l'acte d'accusation. Malgré les efforts de Jeanne pour se défendre, ses réponses sont souvent déformées pour construire l'accusation.<br /><br />Jeanne finit au bûcher après avoir abjuré pour plusieurs raisons. Quelques jours après son abjuration, elle revient sur sa déclaration, affirmant avoir agi sous la contrainte. Elle remet ses vêtements masculins et réaffirme la validité de ses visions. Ces actions la font tomber dans le cas de "relapse", c'est-à-dire de rechute dans l'hérésie, un crime passible de la peine de mort. De plus, les Anglais, insatisfaits de la condamnation à la prison perpétuelle, souhaitent sa mort pour éliminer définitivement la menace qu'elle représente.<br /><br /><br /><br />◤<em>Hey 🖐️, je suis Dominique Bousseau, alias b1001d. La mise en œuvre d'une collection de contenus divers tous publics prend un nouveau cap... au travers, entre autres, d'une base de données et d'un almanach</em>.◢<br /><br />Illustration: Jeanne d'Arc, malade, est interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester, 1824, Paul Delaroche, Musée des beaux-arts de Rouen.</span></p>

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