Verbier : du cliché de carte postale à plaque tournante… inattendue (pour info, je suis valaisan) https://www.youtube.com/watch?v=ps1zeMFlqwY <p>https://www.youtube.com/watch?v=ps1zeMFlqwY<br /><br /><strong>Verbier : du cliché de carte postale à plaque tournante… inattendue</strong></p><p>Verbier. Rien que le nom évoque les clichés les plus suisses qui soient : des chalets bien rangés, des pentes enneigées parfaites, des drapeaux rouges à croix blanche flottant sur fond de ciel alpin, et cette ambiance de luxe feutré où l’on imagine des familles fortunées sirotant du chocolat chaud au coin du feu. Une image de carte postale. Mieux encore : un décor hollywoodien quand il s’agit de représenter la Suisse dans toute sa neutralité pittoresque.</p><p>J’y suis allé quand j’étais enfant. J’en garde le souvenir d’un endroit figé dans l’image parfaite qu’on se fait de ce pays : propre, calme, protégé du reste du monde. C’était l’archétype, le stéréotype même – presque caricatural – d’une Suisse rêvée. Et puis, comme dans un retournement de scénario, le décor a changé. Lentement, puis brutalement. Un virage à 180 degrés.</p><p>Aujourd’hui, Verbier, tout comme d’autres stations huppées, est devenue un lieu de contraste. Derrière les façades de luxe et les vacances Instagrammables, on murmure – de moins en moins discrètement – que la station est devenue une plaque tournante de la drogue. Cocaïne, pilules, substances en tout genre… elles circulent dans les soirées privées comme des flocons sur les pistes. Entre les riches fêtards internationaux, les habitués des clubs fermés et certains cercles opaques, Verbier a troqué un peu de son innocence contre l’euphorie artificielle.</p>