Je ne sais pas. On ne le sait qu’après avoir pris du recul sur un événement suffisamment parlant à ce sujet, positif ou négatif. Si j'avais intensément agi contre mes principes, au nom d'une cause en laquelle je ne crois pas, par manipulation, on pourrait le dire ; mais ça ne m'est pas arrivé. Mais la question n'est pas vraiment là, je crois. Je suppose que la question faire référence à là petite phrase qui accompagne mon profil. En fait, je l'ai choisie parce que le terme "influenceur" s'est énormément répandu et développé (ça correspond même aujourd'hui à une profession plus ou moins reconnue) ; or, qui dit influenceur dit, en miroir, "influencés". Ce sont, logiquement, les deux faces d'une même pièce. Pourtant, personne n'admettrais se dire "influencé", alors que de fait, nous le sommes tous un peu. Mais voilà, j'aime bien assumer le rôle que personne ne veut. Un petit peu comme quand on parle de "populisme", s'adressant à la "masse inculte". La masse, c'est toujours l'autre, par rapport à qui la dénonce. Et comme personne ne veut trop être représenté par ce mot, "la masse", j'aime à dire que la masse, c'est moi. Ainsi, quand mon interlocuteur me dit que "la masse est bête", je lui fais remarquer qu'il m'insulte ; et ça donne un visage à la "masse" que personne ne veut incarner. Il en va de même pour les "influencés" : aujourd'hui, je considère que oui, les médias nous influencent, que des personnalité publiques nous influencent, en "bien" ou en "mal", et qu'il faut commencer par l'accepter et s'en rendre compte. Mais voilà, on aime se rassurer en s'affirmant à soi-même qu'on est "au-dessus de tout ça", qu'on est pas si facilement influençable.Et pour "à défaut d'être influenceur", eh bien c'est surtout une petite blague contextuelle : j'ai un certain nombre d'abonnés, relativement à la moyenne des comptes sur Qwice (seul le compte de Thomas dépasse le millier d'abonnée, la plupart des "gros" comptes en ont une centaine, et j'en fais partie), mais Qwice est très petit, autant dire que je n'influence personne pour de vrai. Je suis donc un influencé. À défaut d'être un influenceur. Et puis, ça sonne pas trop mal non ?