La phrase "je pense donc je suis" est tout à fait vrai, toi personne qui me lis, c'est car tu sais que tu penses que tu sais que tu existes Mais dans cette phrase très puissante, ou as-t-on placé la notion de temps ? On as beau savoir que l'on est car on sais que l'on pense, rien n'indique pourtant que le moment auquel nous pensons est le réel moment de notre penséJe m'explique:A chaque instant nous savons exister car nous nous sentons réfléchir, on peut se différencier de n'importe quel autre être vivant et s'assurer de notre propre existence par le simple fait que nous soyons en mesure de nous poser cette affirmation, comment savoir si vous qui êtes entrain de me lire existez vraiment ? Ne suis-je pas seul ici ? Eh bien je n'en sais rien, je ne peux que être sur de ma propre existence par le fait que j'arrive à me l'affirmer, n'étant pas dans vos têtes je ne peux ressentir votre propre conscience, et il en vas de même pour toi qui me lis, tu n'es pas sur que j'existe, tu ne peux que être sur de ta propre existence.Mais sans vouloir détailler plus longtemps sur quelque chose qui sera bien mieux expliquer par d'autres que par moi, j'en viens à la pensée qui m'as amené à écrire ce post.Quand bien même nous pouvons être sur d'être, comment pouvons nous être sur d'être dans le moment présent ?Si ça se trouve, nous sommes déjà aux portes de la mort entrain de revivre l'entièreté de notre vie ? Comme un film qu'on regarde du début à la fin sans en maîtriser le contenu ? Si c'est le cas, serions-nous déjà en un sens, mort ?Chaque jour que vous vivez, vous le vivez peut-être la nuit, peut-être que votre nuit n'est, comme pour la mort, qu'un film de votre journée dans lequel vous avez la fausse impression de participer?Quelle preuve avons nous de bien penser au moment présent ? Pourquoi ne serions tous pas des personnes âgés en fin de vie, atteintes de démences et se remémorant notre vie avant la fin ?En bref, bien qu'une phrase nous rappel et nous prouves que nous sommes, aucune pensée n'arrive à nous accrocher de manière sûre au temps qui passe, chaque ressenti sur le temps étant très approximatif et fortement lié à notre mémoire, comparé a la conscience qui est lié à l'être(Dans un sens, le temps serait lié à l'inconscience et le conscient à l'être, peut-être peut-on trouver ici une limite de notre capacité à nous repérer et nous représenter ce qu'est le temps ?)Alors je suis d'accord que je suis entrain de faire une espèce de psychologie nulle et ultra tiré par les cheveux, mais ça fait longtemps que j'avais envie d'écrire un sujet "pseudo-philosophique" et que meme si c'est pas super intéressant, je me dis que certains ici auront peut-être apprécié lireBref c'est hyper court et pas très détaillé aussi, je suis pas spécialement écrivain ou philosophe, je laisserais à ceux dont c'est le travail la possibilité d'écrire un livre, je me cantonnerais pour ma part à ma philosophie de comptoir(J'espère ne pas avoir été trop chiant/trop long)