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LA DERNIÈRE MAIN NOIRE DISPARAIT 📆 4 novembre 2018

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LA DERNIÈRE MAIN NOIRE DISPARAIT 📆 4 novembre 2018 <p><strong><span>Le 4 novembre 2018, Jean-Jacques Bastian, dernier survivant du réseau de résistance strasbourgeois "la Main Noire", s'éteint à l'âge de 95 ans, emportant avec lui un pan de l'histoire de la résistance alsacienne.<br /></span></strong><span><br /><br />Jean-Jacques Bastian, né le 10 juillet 1924 à Nancy, est un résistant français qui s'engage dès son plus jeune âge contre l'occupation nazie en Alsace. À 16 ans, il rejoint l'organisation clandestine "la Main Noire" sous le pseudonyme de "Franzmann" et participe activement à sa création, allant jusqu'à lui donner son nom.<br /><br />La Main Noire est un groupe de résistance composé principalement d'adolescents, fondé en septembre 1940 par Marcel Weinum. Cette organisation mène des actions de sabotage contre les installations nazies, diffuse de la propagande française et collecte des renseignements. Leurs actes de résistance incluent des graffitis patriotiques, des sabotages d'installations ferroviaires et même des attaques à la grenade contre des vitrines exposant des portraits d'Hitler.<br /><br /><br />◤</span><em><span> A 17 ans, il est arrêté, jugé, emprisonné, libéré,  incorporé au service du travail obligatoire mais il continue la lutte </span></em><span>👇◢<br /><br /><br />En 1942, Bastian est incorporé de force dans la Wehrmacht, devenant ainsi un "malgré-nous". Ceux-ci sont des Alsaciens et Mosellans enrôlés contre leur gré dans l'armée allemande entre 1942 et 1945. Environ 130 000 hommes sont concernés par cette incorporation forcée, sous peine de mort ou de déportation pour leur famille en cas de refus.<br /><br />Bastian continue sa résistance de manière discrète mais efficace. Affecté comme calculateur d'artillerie sur le front des Pays baltes en août 1944, il s'efforce de saboter les données de tir, fournissant délibérément des calculs erronés pour rendre les tirs d'artillerie inefficaces. Son "incompétence" lui vaut d'être rétrogradé au poste de servant dans une batterie de mortiers.<br /><br />Le 13 février 1945, alors que Bastian et d'autres Alsaciens préparent un plan d'évasion, un sous-officier allemand qui les soupçonne de résistance place délibérément des charges d'artillerie à sécher sur le poêle de leur dortoir. L'explosion qui s'ensuit tue ses camarades. Bastian réussit à s'échapper par la fenêtre, mais il est grièvement blessé, perdant son œil gauche et subissant des brûlures au troisième degré aux mains et au visage.<br /><br /><br />◤</span><em><span>Hey </span></em><span>🖐️</span><em><span>, je suis Dominique Bousseau, alias b1001d. La mise en œuvre d'une base de données intégrant divers contenus à destination de tout un chacun prend un nouveau cap... au travers, entre autres, d'un futur almanach</span></em><span>.◢<br /><br />Photo: Jean-Jacques Bastian ancien Résistant du groupe « La Main Noire » devant le monument aux morts de Strasbourg. - Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons</span></p>

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