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mille petits riens de Jodi Picoult.

sae - Qwice 2025

mille petits riens de Jodi Picoult. <p style="text-align:center;"><strong><em>Bonsoir et bienvenue dans les chroniques de Sae !</em></strong></p><p style="text-align:center;"></p><p>Tout d’abord, je continue à travailler sur le synopsis que j’ai écrit et que j’ai présenté récemment. J’ai d’ailleurs réussi à créer les 4 personnages qui seront sans aucun doute les pierres angulaires. Par contre, je n’ai pas encore trouvé de noms pour ces personnages, mais j’y travaille.</p><p>A côté de ça, je continue à faire baisser ma PAL et j’ai bon espoir de pouvoir bientôt aller à la bibliothèque faire le plein de livre de Noel. </p><p>Ce qui me changera des films que j’adore regarder en ce moment avec une tasse de chocolat chaud.</p><p>D’ailleurs, le livre que je vais présenter ce soir n’a rien à avoir avec Noel. Bien au contraire, même si je vous l’accorde l’action se passe au même endroit que la majorité de ces films.</p><p>Ce soir ou ce matin en fonction de l’heure à laquelle vous lirez cette chronique, je vous présente : mille petits riens de Jodi Picoult.</p><p style="text-align:center;"><strong><em>Résumé</em></strong></p><p>Ruth Jefferson est veuve, infirmière obstétricienne expérimentée et vit avec son fils Edison. Tout deux vivent tranquillement leurs vies, jusqu’au jour ou la route de Ruth croise celle de Brittany et Turk Bauer.</p><p>Deux suprémacismes blancs qui refusent que Ruth s’occupe de leur bébé, pourquoi ? Parce que Ruth est noire.</p><p>Et ce qui aurait dû être un simple mauvais souvenir pour les deux partis, se transforme en cauchemar quand Davis Bauer le fils du couple de suprémacismes blanc décède.</p><p>Commencent alors une kabbale contre Ruth ainsi qu’un procès retentissant. Dans une Amérique Post Black Live Matters…</p><p></p><p style="text-align:center;"><strong><em>Mon avis</em></strong></p><p>Ce livre est globalement bon, l’écriture nous entraînes dans une Amérique encore pétrie de préjugés raciaux ou les noirs pour être respecté doivent en faire deux fois plus que les autres.</p><p>Ruth et Edison sont des modèles d’intégration et je pense que c’est ce qui participe à nous faire ressentir une colère bien plus vive que s’ils ne l’étaient pas.</p><p>Son mari, qui est évoqué à plusieurs reprises, est un héros de guerre aillant combattu pour l’armée des Etats Unis et sa mère une domestique douce et discrète.</p><p>Tous ces petits détails sont à double tranchant pour moi d’un côté, il plaide en la faveur de Ruth en présentant un personnage parfait qui se bat pour ces convictions et continue à tout donner pour que son fils puisse continuer ces études, quitte à aller travailler à MacDonald.</p><p>Et c’est justement cette perfection qui m’a dérangé, dans mille petits riens chaque personnage à un rôle et est une sorte d’archétype.</p><p>Odette, la procureure, est l’archétype de la méchante noire qui a réussi et qui ne veut surtout pas être associé à Ruth accusé de meurtre.</p><p>Kennedy, une avocate ingénue blanche, riche qui découvre au fil du livre le racisme.</p><p>Les Bauer, un couple blanc, suprémaciste et néo nazi jusqu’à L’écœurement.</p><p>Ces petits détails selon moi sont un poil dérangeant, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus dérangé dans ce livre.</p><p>Ce qui m’a le plus dérangé et ce qui me fait dire que le livre mille petits riens est sans doute le plus gros gâchis que j’ai lu depuis longtemps.</p><p>C’est la fin. Le dénouement est totalement dénué de sens. Je ne sais pas du tout ou à voulu aller l’autrice avec cette fin. Le roman se serait fini au moment du verdict, j'aurais encensé cette œuvre qui parle brillamment du racisme à travers des exemples concrets.</p><p>De plus, l’autrice, c’est aussi vraiment documenter sur le sujet et a fait appel à des tierces personnes pour savoir si son livre reflétait la condition Afro Américaine aux Usa correctement.</p><p>Toutes ces petites choses, ces petits rien sont balayé par la fin.</p><p>Et je trouve ça vraiment dommage.</p>

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