Maître Gims et les pyramides électrifiées ça faire rire ! ou pas... C'est juste un - Qwice

Maître Gims et les pyramides électrifiées ça faire rire ! ou pas... C'est juste une illustration d'un fait de société dont on ne parle pas ou si peu. Selon la récente étude de la fond

Bruno Leralu - Qwice 2025

Maître Gims et les pyramides électrifiées ça faire rire ! ou pas... C'est juste une illustration d'un fait de société dont on ne parle pas ou si peu. Selon la récente étude de la fondation Jean Jaurès, la crédibilité de la démarche scientifique est en chute libre auprès des jeunes (et dans une moindre mesure des moins jeunes).Par exemple :27% des 18-24 ans pensent que l'apparition de l'homme n'est pas le fruit d'une évolution mais d'une intervention divine 19% que les pyramides ont été construites pas des extra-terrestres16% que la terre est plateIl y a une corrélation étroite avec l'usage des réseaux sociaux.Les influenceurs sur les réseaux sociaux et autres youtubeurs deviennent les références, les "détenteurs de la vérité qu'on vous cache".Leur capacité à convaincre est très forte puisque l'influenceur a acquis cette position sur les réseaux sociaux par son expertise à être visible, à capter l'attention à faire réagir et à transmettre ses convictions.Les nouvelles technologies (Voix, vidéos...) décuplent les outils pour apporter une "base" des "témoignages" des "images" pour crédibiliser les théories les plus improbables. Le fonctionnement des réseaux sociaux (via l'algorithme qui donne la visibilité au buzz) crée les influenceurs et leur donne visibilité et crédit."S'il y a autant de gens à liker ou à le suivre ça doit être vrai"En complément, les bulles de filtres enferment les gens dans leurs convictions.Cela laisse le champ libre à toutes les idées loufoques, mais beaucoup plus grave, à toutes les manipulations de masse initiés par des individus, des groupe ou des Etats.La qualité des échanges et des contenus sur les réseaux sociaux a un impact fort et direct sur les croyances et les émotions des gens, sur leur vie, sur la culture, sur l'économie du pays et la démocratie.Alors on laisse faire ou on agit ? Je vois 3 solutions complémentaires :1- La réglementation. Oui mais insuffisante car on ne peut pas légiférer sur tout, et une loi ça se contourne.2- Le fact-checking. Oui mais insuffisant puisque la multiplicité et la vitesse de propagation des deepfake est supérieure au temps de rétablissement de la vérité3 - En complément, créer un réseau social français privilégiant la qualité des contenus et des échanges et qui ne donne pas la visibilité au fake et au buzz (si ça se trouve il y en a un qui est en train de se lancer : Qwice 😁 )Avec ces 3 axes on peut agir !