sae - Qwice

Ruth Ozaki Le Fardeau tranquille des choses

sae - Qwice 2025

Ruth Ozaki Le Fardeau tranquille des choses Bonsoir et Bienvenue dans les chroniques Horrifique de Sae !Comme je l’ai dit dans un précédent post, ce soir, je vais commenter un livre très particulier que ce soit dans sa forme ou dans le fond. C’est un livre qui a reçu quatre récompenses et que j’ai lu suite aux conseils d’une Booktubeuse dans le cadre d’un Bookclub.Je vais d’ailleurs sûrement sortir plus tard dans la nuit un portrait de l’autrice qui m’a un peu intrigué. Je sais que j’aurais pu écrire ce portrait avant de sortir la critique, mais disons que cet ouvrage est très gourmand en temps et en énergie.Le tableau : Automne Douceur de Vivre, CAD, JE SUIS CONTENTE D’ÊTRE TOMBÉE DE CET ARBRE !Mot clès : Amitié / Aventure / Bande-Dessinée / Anxiété / Santé mentale / LumièreRésuméBenny Oh vient de perdre son père Kenji et depuis ce jour, il entend des voix. Mais pas n’importe lesquelles. Benny entend la voix des objets qui l’entoure.À côté de ça, sa mère Annabelle se met à accumuler les objets compulsivement.Deux relations différentes vis-à-vis des objets qui vont les entraîner dans une aventure au plus profond d’eux-mêmes.Mon AvisPar où commencer ? Ce livre, déjà, est différent des autres de par sa structure même. C’est-à-dire ? Connaissez vous l’expression mise en abyme ? Si, non je vais vous expliquer brièvement. La mise en Abyme consiste à réaliser une œuvre dans une œuvre. Or, dans ce livre, nous avons l’ouvrage le Fardeau des choses tranquilles, mais aussi un autre livre : la Magie du rangement d'Aikon une None bonze. Un livre dans un livre, donc une mise en abyme.Hormis cette structure atypique qui ne manqua pas titiller ma curiosité, le livre est gorgé de référence que ce soit à Marie Kondo autrice de la magie du rangement, ainsi que de nombreux autres artistes (je vous laisse le soin de les découvrir, car si je notifie tous les artistes, ça sera du spoil).Mais ce qui est le cœur même de ce livre, c’est notre rapport au réel et à l’objet sous toutes ces formes. Que ce soit dans notre consommation de l’objet, son accumulation, nos besoins et aussi les besoins de l’objet.Au départ, je ne comprenais pas trop pourquoi les objets parlaient, je savais que cet ouvrage traitait de santé mentale (l’autrice, c’est d’ailleurs renseigner sur ce domaine afin que ce livre soit assez réaliste).Et je m’attendais à avoir une critique du système de la santé aux Etats Unis (où se passe l’action) , du traitement des personnes atteinte de troubles mentaux ainsi que des marginaux laisser pour compte par l’état.Dans un premier temps, oui, cette critique est faite et bien d’autres que je vous laisse découvrir. Mais au de là d’une simple critique du capitalisme et de la consommation effrénée qu’il entraîne.Ruth Ozaki nous emporte, dans un monde éthérique représenté par la none Aikon et sa condisciple Kimi. Un monde où il est naturel d’entendre les objets parler.Que ce ne sont pas forcément des objets, mais que ça peut être aussi des yokai ou tout simplement posséder une Âme.Cette pensée, venant de deux femmes japonaise, fait une opposition entre : la pensée occidentale qui cherche à tout prix à enfermer Benny dans une case. Et à traiter des symptômes et non la cause qui peut tout aussi bien être une sensibilité et non une maladie.Je pourrais continuer à parler de ce livre pendant des heures tant, il y a à dire. Mais je ne vais pas vous accaparer plus longtemps et si vous le lisez, je vous conseille de garder l’esprit bien ouvert afin d’en dégager toutes les subtilités et aussi de ne pas hésiter à vous renseigner sur le Boudhisme/Les Yokais.Ces deux sujets vous permettront d’appréhender cette œuvre différemment. Pour ma part, j’ai apprécié ce livre même s'il est éprouvant.