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Episode 9 : Chimie environnementale Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le neuvième épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'ont inspiré dans mon parcours, série baptisée :

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Episode 9 : Chimie environnementale Bonjour (ou Bonsoir) à vous, Voici le neuvième épisode de la série que j'écris sur des gens qui m'ont inspiré dans mon parcours, série baptisée : "Sur des épaules de géants..." Pour ceux et celles qui n'auraient pas la référence, je vous invite à lire le post long de l'épisode 0 qui sert d'introduction : https://qwice.com/Point/NQmOo_lhGWw4fX Bonne lecture à vous ! 😉 <h1><strong><span>Sur des épaules de géants…</span></strong></h1><h2><strong><span>Episode 9 : Chimie environnementale</span></strong></h2><p style="text-align:justify;"><span>Comme je l’avais expliqué la fois dernière, le « géant » de l’épisode précédent fut le seul professeur de Chimie que j’ai apprécié à l’Université… durant la première moitié de ma Licence ! En effet, en début de 4ème semestre, une nouvelle professeure de Chimie vint s’installer à l’université où j’étudiais alors. Elle allait laisser une empreinte assez importante en moi, au point que ça a même failli me faire changer de voie professionnelle ! </span></p><p style="text-align:justify;"><span>Allez, je vous raconte tout ça… ! 😉</span></p><p style="text-align:left;"><strong><span>Qu’est-ce que cette géante m’a appris ?</span></strong></p><p style="text-align:justify;"><span>Assez rapidement, j’ai apprécié ses cours de Chimie. Certes, elle allait relativement vite et nous imposait un rythme de travail assez intensif, mais elle </span><strong><span>expliquait de façon très détaillée ses cours</span></strong><span> au point qu’en relisant mes notes, je n’avais pas de difficultés de compréhension. Elle savait également </span><strong><span>rendre ses cours intéressants</span></strong><span> en prenant </span><strong><span>systématiquement un exemple à chaque notion abordée.</span></strong></p><p style="text-align:justify;"><span>Toutefois, </span><strong><span>son exigence était à la hauteur du niveau de détail de ses cours : très élevée. </span></strong><span>Je me rappellerais toujours de la note de mon premier contrôle de Chimie Minérale où j’avais eu 10/20 tout juste. </span></p><p style="text-align:justify;"><span>En relisant ma copie, je réalise que j’ai eu 10 points sur les 13 des deux premiers exercices et aucun point au dernier noté sur 7. Pourtant, sur le dernier exercice qui ne comptait qu’une question, j’avais fourni un raisonnement détaillé et correct… seul le résultat final était faux à cause d’une petite erreur de calcul.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>Quand j’ai été la voir pour lui demander pourquoi j’avais eu 0 au dernier exercice, elle m’a expliqué que, pour elle, il fallait que tout soit correct pour avoir des points sur une question. Autrement dit, tout ou rien, pas de demi-mesure ! Alors, oui, c’est très sévère. Du reste, en tant que professeur, je ne suis pas trop le genre à mettre « 0/7 » sur une seule question si je vois que l’élève s’est donné la peine de bien raisonner et qu’il y a juste une erreur de calcul sur la fin. Je mettrais entre 4 et 6/7 selon la gravité de l’erreur, mais 0 me semblerait exagéré.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>Toutefois, ça m’a fait réaliser que je devais monter mon propre niveau d’exigence et m’adapter à elle. De facto, pour l’examen final, j’ai révisé dans le plus grand détail, me préparant même un QCM de 180 questions sur tout le cours, QCM avec lequel je m’entraînais afin d’être sûr de ne rien laisser au hasard. Et cela a payé puisqu’à l’examen final de Chimie Minérale, j’ai eu 17.5/20 ! En tout cas, j’appréciais ses cours et </span><strong><span>j’étais intéressé en particulier par son domaine de recherche : la Chimie de l’Environnement.</span></strong></p><p style="text-align:justify;"><span>Grosso modo, en Chimie de l’Environnement, on s’intéresse aux sources, au transport, aux réactions, à l’impact ainsi qu’au devenir de différentes substances chimiques dans les écosystèmes… Vaste programme, donc, mais moi, ça me fascinait. Et plus je plongeais dedans, plus ça m’intéressait au point que je me demandais si je n’allais pas m’orienter davantage vers la Recherche que vers l’Enseignement. </span></p><p style="text-align:justify;"><span>Devant faire un stage en fin de 2ème année de Licence dans le domaine de l’enseignement ou de la recherche, j’ai choisi de faire un stage en laboratoire de recherche avec cette professeure. Me donnant le choix entre 3 de ses thématiques de recherche, j’avais décidé de travailler sur le dosage (mesure de la concentration) du chrome III et du chrome VI dans les eaux naturelles du Sud de la Nouvelle-Calédonie.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>Ce stage de 6 semaines m’a permis de découvrir d’autres facettes de la personnalité de ma professeure de Chimie ! Tout d’abord, apprenant que je n’avais pas le permis de conduire et encore moins de voiture pour me rendre sur le lieu de stage, elle m’a demandé où j’habitais.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>Réalisant qu’on habitait le même quartier et qu’on était proches l’un de l’autre, elle s’est proposée de venir me récupérer tous les matins et de me ramener à chaque fin de journée, et ce, tous les jours de mon stage. J’ai trouvé cela </span><strong><span>extrêmement généreux de sa part</span></strong><span>, même si ça n’impliquait pas forcément un gros détour pour elle. De facto, j’ai accepté et, de son côté, elle a bien tenu sa promesse en venant me chercher à la maison familiale puis en m’y déposant chaque fin de journée du début à la fin du stage.   </span></p><p style="text-align:justify;"><span>Ensuite, au cours du stage, elle m’a, dans un premier temps, montré les bonnes pratiques de manipulation surtout avec les appareils spécialisés (et très coûteux) qu’on allait devoir utiliser… Etant d’abord sous sa surveillance, elle a lâché progressivement du lest quand elle voyait que je m’en sortais et surveillait de moins en moins au fil du stage au point de ne presque plus le faire vers la fin. J’ai apprécié le fait qu’au fil du temps, </span><strong><span>elle me fasse confiance de la sorte.</span></strong></p><p style="text-align:justify;"><span>Elle m’a montré aussi que le métier de chercheur ne consistait pas qu’à faire des expériences intéressantes, un « cliché » que l’on a souvent sur ce sujet. Ainsi, elle m’a fait travailler sur d’autres aspects du métier : recherche bibliographique dans des bases de données d’articles scientifiques pour savoir si un protocole de dosage du chrome III et du chrome VI dans les eaux naturelles qu’on pourrait appliquer avec le matériel qu’on avait déjà en Nouvelle-Calédonie était déjà existant, constitution d’un inventaire complet du laboratoire, etc.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>Enfin, quand il m’a fallu rédiger une première ébauche de rapport de stage que je lui ai rendu, je me rappelle qu’elle me l’a redonné avec énormément d’annotations écrites en rouge. Il y avait beaucoup de choses à revoir et qui n’allaient pas par rapport à sa vision d’un rapport de stage en laboratoire de recherche, des précisions à faire auxquelles je ne m’attendais pas, etc.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>J’avoue que, sur le coup, j’étais un brin découragé vu que j’avais passé du temps à tout rédiger. Mais voyant cela, cette « géante » m’a expliqué que je ne devais surtout pas me décourager et qu’elle aussi, quand elle fut plus jeune, elle avait aussi eu son premier rapport de stage en laboratoire de recherche bardé de rouge. Elle avait ajouté que les erreurs faisaient aussi partie de la vie et qu’il fallait savoir les accepter pour avancer…  </span></p><p style="text-align:justify;"><strong><span>Ce partage d’expérience et les conseils qu’elle m’a donnés, je les ai bien apprécié</span></strong><span> et je dirais que, par la suite, </span><strong><span>ça m’a aussi aidé à être plus précis</span></strong><span> dans mes rapports de TP en 3ème année de Licence et à obtenir aussi de meilleurs résultats. Par la suite, ma soutenance orale de stage, en fin de 3ème année, s’est bien passée puisque j’ai finalement obtenu la note de 14/20. Ce stage, j’ai beaucoup apprécié de le faire, mais il m’a aussi fait réaliser à quel point le métier de chercheur n’était pas facile à cumuler avec celui d’enseignant.</span></p><p style="text-align:justify;"><span>Après avoir hésité durant la 3ème année, j’ai réalisé que je préférais largement enseigner… et ça, je dirais que c’est mon travail de tuteur de Chimie qui me l’a fait comprendre au fur et à mesure ! C’est ainsi qu’après la Li

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