OUVERTURE DU PROCES DU "BARBE-BLEUE DE GAMBAIS" đ 7 novembre 1921 <p><strong><span>Le 7 novembre 1921 Ă Versailles dĂ©bute le procĂšs en cour d'assises de Henri DĂ©sirĂ© Landru surnommĂ© le "Barbe-Bleue de Gambais" par la presse.</span></strong><span><br /><br /><br />Henri DĂ©sirĂ© Landru, nĂ© en 1869 Ă Paris dans un milieu modeste, est un escroc notoire devenu tueur en sĂ©rie. Il est accusĂ© dâavoir assassinĂ© dix femmes et le fils de l'une d'entre elles entre 1915 et 1919. Landru attire ses victimes, souvent des veuves ou des cĂ©libataires, par le biais d'annonces matrimoniales. Il les sĂ©duit, les dĂ©pouille de leurs Ă©conomies, puis les assassine et fait disparaĂźtre leurs corps en les brĂ»lant dans le poĂȘle Ă bois de villas qu'il loue Ă cet effet.<br /><br /><br />†</span><em><span>Qui m'aime me suive, hĂ© hĂ© hĂ© </span></em><span>đ„žđȘ</span><em><span>... nan mais reviens </span></em><span>đł</span><em><span>... je plaisante.</span></em><span>âą<br /><br /><br />L'enquĂȘte qui mĂšne Ă Landru dĂ©bute en 1918 suite Ă plusieurs signalements de disparitions. La police perquisitionne les villas louĂ©es par Landru et y dĂ©couvre des objets ayant appartenu aux femmes disparues, des restes d'ossements humains calcinĂ©s et des montagnes de cendres. L'Ă©lĂ©ment clĂ© de l'enquĂȘte est un carnet noir saisi lors de son arrestation, qui contient un rĂ©pertoire dĂ©taillĂ© de 283 femmes avec lesquelles il a Ă©tĂ© en contact, ainsi que les noms des femmes disparues. L'examen minutieux de ses archives et de son registre de comptes rĂ©vĂšle l'ampleur de son opĂ©ration d'escroquerie au mariage.<br /><br />Le procĂšs, qui s'ouvre le 7 novembre 1921, passionne la France entiĂšre. Des personnalitĂ©s comme Mistinguett et Raimu assistent aux audiences. Landru, dĂ©fendu par le cĂ©lĂšbre avocat Vincent de Moro Giafferi, nie les meurtres tout en admettant les escroqueries. Il fait preuve d'une Ă©loquence provocante face Ă la cour. MalgrĂ© l'absence d'aveux et de corps retrouvĂ©s, l'accumulation de preuves, notamment les 4,176 kg de dĂ©bris d'os calcinĂ©s dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que les tĂ©moignages des proches des victimes et des voisins, conduisent Ă sa condamnation Ă mort le 30 novembre 1921.<br /><br /><br />â€</span><em><span>Hey </span></em><span>đïž</span><em><span>, je suis Dominique Bousseau, alias b1001d. La mise en Ćuvre d'une base de donnĂ©es intĂ©grant divers contenus Ă destination de tout un chacun prend un nouveau cap... au travers, entre autres, d'un futur almanach</span></em><span>.âą<br /><br />Photographies d'identitĂ© judiciaire prises le 17 avril 1919, cinq jours aprĂšs son arrestation. - WikipĂ©dia</span></p>