Connaissez vous cette fable écrite façon La Fontaine : l'apothicaire, le rageux et - Qwice

Connaissez vous cette fable écrite façon La Fontaine : l'apothicaire, le rageux et le oui-oui ? Un apothicaire de grande renommée tenait commerce sur un marché.On venait de loin pour soulage

Bruno Leralu - Qwice 2025

Connaissez vous cette fable écrite façon La Fontaine : l'apothicaire, le rageux et le oui-oui ? Un apothicaire de grande renommée tenait commerce sur un marché.On venait de loin pour soulager ses maux, trouver le remède bien à propos.Pourtant, derrière sa bonhommie affichée, l'apothicaire cachait un secret,non point de jouvence ou de perlimpinpin, mais un trésor précieux qu'un mage lui avait confié.Ce matin là, les rageux et les oui-oui en deux groupes répartis faisaient grand bruit sur la place du marché.Les rageux aux mines ébouriffées rivalisaient d'éloquence fustigeant par avance des adversaires qu'on irait chercher s'il ne s'en présentait pas.Les oui-oui de leurs certitudes assurés toisaient le passant, donnant à l'envi des leçons sur la vie.Notre apothicaire voyait chaque jour ces 2 groupes enfler.Chacun sûr de son bon droit déclarait l'autre de mauvais aloi.Plus une idée, plus une initiative, plus une nouveauté ne pouvait émerger sans être sur le champ découpée, hachée et piétinée.Par ces groupes agité le village paralysé, peu à peu périclitait.Un beau jour, ce commerçant avisé par la situation excédé, révéla au grand jour son trésor caché.Il s'agissait d'un tas de poutres et de briques que l'apothicaire présenta comme la tribune du progrès pour peu qu'on sût la monter.Usant de sa renommée, l'apothicaire demanda aux deux groupes de s'en charger.L'un disposant des briques, l'autre des poutres.Au début ce fut le chaos, chacun n'écoutant que ses propres vues menait le projet vers moult déconvenues.Le temps passant, il fallut bien se résoudre à cesser d'en découdre.Dès lors qu'on s'écoutât tout s'éclaira. Les poutres et les briques s'ajustèrent tant et si bien qu'au second matin la tribune du progrès s'affichait en pleine lumière.Chacun voulut s'y exprimer, les rageux comme les oui-oui. Tous y avaient place puisque tous en étaient l'auteur.Chacun exposant sa vision ou écoutant celle de l'autre.Peu a peu on prit l'habitude d'y confronter les nouvelles idées et d'en tirer de nouvelles encore meilleures.Fiers de cette réussite les villageois invitèrent les villages alentours pour une grande inauguration.On fit graver sur la tribune une plaque au nom de l'apothicaire : "QWICE"