Bienvenus dans Les Folles anecdotes du taff ! Il y a eu une égalité sur le dernier vote - Qwice

Bienvenus dans Les Folles anecdotes du taff ! Il y a eu une égalité sur le dernier vote mais, par soucis de chronologie, j'ai choisi de vous faire commencer par "La journée type". En

RadisAtomique - Qwice 2025

Bienvenus dans Les Folles anecdotes du taff ! Il y a eu une égalité sur le dernier vote mais, par soucis de chronologie, j'ai choisi de vous faire commencer par "La journée type". Enfilez votre plus belle chemise, je vous enmène avec moi pour une journée en open space : La journée type : 8h15 : Vous arrivez sur site, vous déposez votre déjeuner dans un des 12 frigos de la salle de repas et laissez le reste de vos affaires dans votre casier. Hum ? Vous n’avez pas de casier ? Il faut faire une demande auprès de votre chef, on vous en attribuera un dès que possible. Mais, en ce moment, on a un problème avec les doubles de clés… En attendant, voyez avec un de vos collègues : pas de téléphone, pas de montre connectée, pas de tasse, pas de bouteille, pas de manteau ni de sac sur le plateau. 8h19 : Il est temps d’allumer votre poste ; dans une dizaine de minutes, vous commencerez à travailler. 8h30 : C’est le début de journée ! Badgez et commencez à traiter vos dossiers. Si vous n’en avez plus, envoyez un Teams à votre chef, il vous en attribuera d’autres. 10h40 : C’est l’heure d’une pause bien méritée. Badgez et soyez de retour dans 10 minutes surtout ! 10h51 : Ah ! Vous voilà enfin ! Dépêchez-vous de badger. Veillez à respecter les horaires : je vais devoir faire une note aux RH pour votre retard… Allez, allez, mettez-vous au travail. 13h15 : Vous avez sûrement faim après tous ces dossiers ? Eh bien, allez-y : un coup de badgage sur votre logiciel et vous pouvez y aller. 13h18 : Après un rapide passage aux toilettes, vous vous rendez en salle de pause pour faire la queue devant un des 4 micro-ondes. Devant vous, il y a une vingtaine de personnes qui attendent la même chose : qu’un des micro-ondes se libère pour y passer leur plat 2 minutes et l’engloutir tiède. 13h25 : Vous faites un rapide calcul du nombre de personnes devant vous et vous vous rendez compte que vous ne mangerez jamais chaud… Vous essayez de trouver une place au milieu des 100 à 120 personnes qui se trouvent dans la salle et réussissez à vous asseoir sur l’un des 40 sièges en vous disant que demain, soit vous mangerez du froid, soit vous n’irez pas aux toilettes avant le repas. 13h43 : Plus question d’être en retard, vous êtes déjà prêt à badger ; tant pis pour le café. 13h45 : C’est de nouveau l’heure de badger. Reprenez le traitement des dossiers. Plus que deux pour atteindre les 15 de la journée : ça va le faire ! 14h15 : Plus qu’un dossier, c’est parfait, vous êtes dans les temps ! 14h17 : Comment ? Ce dossier n’a pas été touché depuis deux ans ? Houlà… Hum, envoyez donc un Teams à la N+2 : il va vous falloir son aval pour valider et payer le dossier. Elle devrait vous répondre vite, enfin, j’espère. Je ne l’ai pas vue ce matin… 15h25 : Bien, vous en avez fini avec ce dossier ? Et vous avez eu un retour de la N+2 ? Non ? Ah oui, ça ne m’étonne pas : elle est en congés jusqu’au 25. Et ? Vous ne serez pas à 10 dossiers du coup ? Mais c’était à vous de ne pas lambiner et d’en prévoir au moins un de plus. Ça va faire un trou dans la productivité : j’espère que vos collègues auront mieux avancé que vous. 15h30 : Dernière ligne droite ! La journée se finit bientôt et il est l’heure de traiter les réclamations. Changez donc votre statut sur la badgeuse. 15h38 : Pardon ? Pour celle-ci, ça serait mieux d’appeler le bénéficiaire car il n’a pas de mail ? Eh bien, vous avez un téléphone, non ? Appelez-le en numéro masqué. 16h00 : Vous pouvez badger. Puis prenez le temps de finir votre demande, vous n’en avez que pour quelques secondes. À demain ! 16h02 : Vous vous levez en même temps que les 149 autres personnes du bureau, allez récupérer vos affaires dans le coin des casiers, complètement bondé. 16h08 : Vous réussissez enfin à mettre les pieds dehors, après avoir affronté les bouchons créés par l’afflux de travailleurs qui quittent le bâtiment et vous rentrez chez vous.