Trois millions d’euros attribués au projet "Prévenir les masculinités politiques". Voilà l’intitulé du projet « MEN4DEM», programme de recherche de l’Université d’Amsterdam qui se présente comme progressiste défendant une vision égalitaire et innovante. Ce projet vise à élaborer des stratégies "pour contrer les masculinités politiques allant à l’encontre des principes fondamentaux de l’UE". Il est dirigé par une professeur en sciences sociales et comportementales dont les principaux travaux portent sur l’intersectionnalité, le genre, la diversité...Rien de nouveau sous le soleil... des sciences sociales apparemment. Pour mémoire, la sociologie définit la masculinité comme un "projet de genre". Elle est construite et définie socialement, historiquement et politiquement, plutôt que biologiquement d’après les tenants de cette science. Il y aurait donc la masculinité positive et celle toxique, les vrais hommes et les autres, ceux qui sont déconstruits et ceux qui sont dominants... y compris donc dans le milieu politique, bien connu pour son virilisme !Outre une dérive (pour ne pas parler de délire) idéologique patente observée sous Ursula von der Leyen, l’UE semble se transformer en tiroir-caisse pour toutes ces toquades gauchistes alors même que l’on demande à de nombreux européens, et aux Français en particulier, de se serrer la ceinture ; alors même que notre pays fait face à un défi migratoire et sécuritaire de grande ampleur, que nos agriculteurs sont en plein désarroi, que nos industries peinent.Et que fait Bruxelles ? Elle finance des recherches sur la masculinité à hauteur de 3 millions d’euros.C’est à se demander quel est leur réel objectif. Au lieu de soutenir nos paysans, protéger nos frontières, appuyer nos industries, relancer les initiatives en termes d’innovation face à des adversaires chinois, américains ou indiens très entreprenants... l’UE semble préférer rééduquer les hommes, déconstruire nos valeurs, radicaliser les esprits et pour cela réaliser une véritable gabegie de fonds publics.Passée le plus souvent sous silence, cette subvention, tout comme la réaction indignée de l’eurodéputée Céline Imart, m’a fait penser à cette citation de Ronald Reagan : « La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent »